Interview : Elizabeth Hawley

Miss Hawley, mémoire vivante de l’himalayisme népalais, mondialement connue, a bien voulu nous accorder une courte interview en pleine période de retour d’expéditions. Rencontre d’une érudite insatiable au caractère pragmatique et toujours bien trempé du haut de ses 87 ans ! Propos recueillis et traduits de l’anglais par Rodolphe Popier pour Kairn.com

Elizabeth Hawley en 2011

Kairn.com : Avez-vous déjà pratiqué l’alpinisme ? La randonnée ?

Elizabeth Hawley : Je n’ai jamais grimpé une montagne dans ma vie ! J’ai fait quelque trekkings au Népal, mon dernier au milieu des années 60 !

Qu’est-ce qui vous a plongé dans le monde de la montagne et dans celui des statistiques d’ascension ?

J’étais une journaliste venue des Etats-Unis, de New York. Quand je suis venue vivre ici en 1960, j’étais correspondante pour le Times Magazine Incorporated. En 1962, l’agence Reuters News Agency basée à Londres m’appela pour me demander si je voulais être leur nouvelle correspondante, ce que j’ai accepté.

Et j’ai commencé à suivre des expéditions l’année suivante avec l’expédition américaine à l’Everest au printemps 1963. C’était la première traversée du Mont Everest sur le versant népalais, et c’était très important car c’était la première fois qu’une expédition américaine s’attaquait à l’Everest et le public américain était passionné et soucieux d’avoir le plus de nouvelles possible.

(NDLR : la traversée de 1963, réalisée par T.Hornbein et W.Unsoeld, emprunta l’arête ouest à la montée et la voie normale de l’ârête Sud Est à la descente)

Alors j’ai réalisé que l’alpinisme allait devenir une part importante de mes reportages pour Reuters. Particulièrement durant les années 60, 70 et au début des années 80, où de nombreuses premières allaient se réaliser. Et j’ai commencé à rencontrer toutes les expéditions qui venaient au Népal et je continue d’ailleurs toujours à le faire en ce moment même ! Aujourd’hui il y en a tellement que je ne peux plus toutes les rencontrer, mais j’ai deux assistants avec moi!

La montagne pour vous, est-ce : un terrain de jeu, un lieu spirituel, un lieu de conquête et de combat ?

Pour certains alpinistes, c’est une expérience spirituelle. Pour d’autres, c?est devenir un héro une fois rentré chez soi ! D’autres font tous les 14 sommets de 8.000m ou les Seven Summits. Mais pour moi la montagne n’est rien car je ne suis pas alpiniste moi-même ! J’ai en fait moins d’opinion sur la montagne que sur les grimpeurs!

Quelle est pour vous la plus belle montagne ?

Je ne sais pas, pour moi elles sont toutes impressionnantes, très impressionnantes…

Cependant un jour que je survolais le Khumbu pour rendre visite à un de mes amis, j’ai aperçu l’Everest de son versant népalais, ce qui est très impressionnant. J’ai également vu de la route sa face Nord, et là c’est encore plus impressionnant car la montagne se dresse largement au dessus de celles qui l’environnent. Mais j’ai également vu sa face Est durant un vol Katmandou-Lhassa, qui est immense, et pour moi c’est vraiment la plus impressionnante !

Mais évidemment la plupart des montagnes n’ont pas cette hauteur, cependant qu’elles aient chacune leur dignité. Déjà lorsque vous les voyez d’ici, par temps clair, quand vous voyez les sommets jusqu’au Gaurishankar loin à l’Est.

Quelle est celle que vous auriez aimé gravir ?

Aucune, je n’ai jamais voulu grimper de montagne !

Quelle évolution voyez-vous dans l’éthique des expéditions depuis le début de votre travail ?

Nous avons eu quelques changements dans les expéditions au Népal. En premier lieu, vous aviez les grandes expéditions nationales : anglaises, américaine à l’Everest, française à l’Annapurna etc… Elles étaient grandes, montaient une série de camps, avaient de nombreux sherpas, faisant parfois le travail à leur place !

« Il y eut encore une énorme expédition soviétique au Kangchenjunga en 1989 peu avant la chute du mur »

Nationales, elles étaient parfois directement financées et dirigées par les gouvernements, ce qui était particulièrement le cas pour les pays d’Europe de l’Est. Ainsi, il y eut encore une énorme expédition soviétique au Kangchenjunga en 1989 peu avant la chute du mur. Et elle était de toute évidence sponsorisée par le gouvernement soviétique !

Puis un événement historique a été la première ascension de l’Everest sans oxygène en 1978 par Reinhold Messner et Peter Habeler. Alors des alpinistes commencèrent à ne plus utiliser d’oxygène en haute altitude. Ensuite, Messner montra que l’on pouvait gravir deux 8.000 en une saison, dans le cas des Gasherbrum. Il pratiqua également ce qu’il appela grimper avec des moyens honnêtes (by fair means) : pas de sherpas, minimum de camps, sacs légers avec un minimum de vêtements, d’équipement. Puis il montra également que l’on pouvait grimper un 8.000 en solo, sur le Nanga Parbat puis l’Everest. Personne n’avait jamais tenté l’ascension de l’Everest en solo, et personne ne l’a réussi depuis !

(NDLR : l’ascension solo de Hans Kammerlander sur la face nord en 1996 a débuté à partir d’un dernier camp installé à 7.700m par 2 sherpas ; deux tentatives basque et italienne en solitaire cet été 2010 par la face nord sans succès, suivies sur Kairn.com)

Depuis une bonne décennie sinon, vous avez commencé à avoir des expéditions commerciales, de toutes les nationalités, faites par des personnes ayant beaucoup d’argent ! Et ce type d’expédition est devenu de plus en plus important, avec de plus en plus de monde et de succès.

Une autre évolution intéressante : au début, jusque dans les années 60-70, il n’y avait absolument aucun japonais, pas d’asiatiques du tout. Et ce parce que leurs gouvernements, en pleine reconstruction après la Seconde Guerre Mondiale et la guerre de Corée, restreignaient les voyages. Quand l’économie de ces pays devint assez forte pour permettre aux gens ordinaires de pouvoir voyager, alors vous avez commencé à voir des japonais en nombre et quelques années plus tard, vous avez également commencé à voir des coréens.

Depuis 1990 également, nous avons de plus en plus de gens des pays de l’Est. Nous en avions durant la guerre froide, comme les tchéquoslovaques, mais ils avaient toujours un garde avec eux, quelqu’un du parti pour les surveiller, et parfois le leader lui-même était un membre du parti ! Il y a avait aussi de nombreux grimpeurs polonais, comme parmi eux Jerzy Kukuczka, qui conclut sa série de 8.000 très peu de temps après Reinhold Messner !

Mais nous n’avions pas un allemand de l’Est, pas de Bulgares ni de Roumains! Nous n’avons également jamais eu de nord-Coréens, à l’exception du propriétaire d’un passeport nord-Coréen qui vivait au Japon, sans que toutefois le Japon n’accorde jamais la nationalité à cette personne ! Les Ukrainiens et les Kazakhs quant à eux étaient intégrés aux équipes soviétiques.

Depuis la chute du mur et l’écroulement du bloc soviétique, nous avons donc de plus en plus de gens des pays de l’Est.

Sinon de plus en plus de femmes viennent. Depuis la première ascension de l’Everest en 1975 par Junko Tabei, nous avons plus d’expéditions de femmes, particulièrement des américaines ou anglaises.

Vous ne souhaitez pas servir de juge dans le cas de controverse, mais vos avis d’historienne sont souvent pris en référence. Est-ce que cette reconnaissance vous touche ?

Ce n’est pas que nous ne souhaitions pas, mais nous ne sommes pas des juges, c’est tout ! Je vais vous illustrer cela à travers deux exemples.

En 2000, un alpiniste canadien du nom de Byron Smith déclare avoir gravi l’Everest. Nous avons enregistré ses déclarations. Nous avons aussi enregistré ce que deux autres canadiens disaient parce qu’ils ne le croyaient pas. Nous avons alors fait de même avec les Sherpas, certains le confirmant, d’autres le réfutant.

Il ne pouvait ensuite pas produire de photo, son appareil ayant décidé de ne pas monter au sommet ce jour là, alors qu’un autre grimpeur l’avait emmené juste un peu plus tôt au sommet le même jour. Au moins un de ses sherpas avait une caméra sur lui et prit des photos. Quand il revint à Katmandou, il donna les clichés à une agence de trekking pour une courte période et je suis tombée dessus au bureau de l’agence ! Mais elles ne sont d’aucune utilité : c’est juste une étreinte avec des masques, vu de profil, avec un arrière-plan qui pourrait être pris sur n’importe quelle colline des alentours de Katmandou avec de la neige dessus !

« Byron Smith sur le Mont Everest, 21 Mai 2000 »

Peu de temps après, Byron Smith a publié sur son site web une photo qui montrait un homme, avec écrit juste en-dessous : « Byron Smith sur le Mont Everest, 21 Mai 2000 », et une voix enregistrée, essoufflée, disant : « Je ne peux pas aller plus loin, je suis au sommet du monde ! » Mais le problème c’est que la couleur de la veste de cet homme sur la photo était d’une couleur différente que sur celle vue au bureau de l’agence à Katmandou ! Il s’avère en fait que l’homme supposé être Byron Smith au sommet sur cette photo était un grimpeur danois qui était arrivé au sommet le jour d’avant !

Ainsi sur notre base de données nous avons recensé ce que Byron Smith revendiquait, ce que les Sherpas disaient ainsi que ces deux leaders canadiens, les preuves avec les deux photos.

Mais les choses n’en sont pas restées là. Byron Smith a ensuite intenté un procès au Club Alpin Américain qui avait publié notre banque de données, car cela ruinait ses affaires et sa réputation ! Le Club Alpin m’intégra alors comme co-défendante, ayant généré l’infâme publication !

Quand le procès débuta, à Denver au Colorado (NDLR : Siège de l’American Alpine Club), personne de l’accusation n’était là pour le défendre : ni Byron Smith lui-même, ni un de ses avocats, personne ! Alors le juge de la cour fédérale classa l’affaire, prononçant le non-lieu avec préjudice, signifiant que le dossier ne pourrait plus jamais être instruit.

Nous écrivons donc juste ces mots et les revendications de chacun, et nous mentionnons également l’épisode du procès et son verdict. Nous présentons les deux avis, les deux pans du dossier pour le laisser aux observateurs, et vous décidez pour vous ce que vous croyez !

« Nous ne sommes pas des juges et rien d’officiel n’émane de nous ! »

Le second exemple est le dossier d’une coréenne, Miss Ho, revendiquant la première ascension féminine des 14 sommets de 8000 mètres, quand certaines personnes affirment qu’elle n’a pas gravi le Kangchenjunga. De l’autre côté, il y a aussi une alpiniste basque, Edurne Pasaban, qui affirme également avoir terminé la première le challenge des 14 8000 mètres. Alors qui est la première femme à avoir gravi les 14 sommets de 8000 m ?

Miss Ho a dit qu’elle était allée au sommet avec trois sherpas. Deux affirment qu’elle y était, un affirme que non. Les autres grimpeurs des autres équipes présentes au Kangchenjunga au même moment affirment que non, y compris une autre équipe sud coréenne, affirmant qu’ils étaient proches du sommet mais que les photos ne correspondent pas. Il y a ensuite deux institutions pour l’alpinisme en Corée du sud :

  • Le Club Alpin de Corée, qui supporte ses revendications.
  • La fédération Alpine de Corée, plus importante que le club alpin, qui ne reconnaît pas son ascension, faute de preuves suffisantes, mais reste ouvert à tout réexamen si elle peut produire des preuves plus convaincantes.

A partir de ces éléments, nous ne jugeons pas, ce que beaucoup de gens croient, nous ne tranchons pas qui de Miss Ho ou d’Edurne Pasaban est la première femme à avoir gravi les 14 sommets 8000 mètres ! Nous exposons simplement les revendications de Miss Ho, celles d’Edurne Pasaban, des autres expéditions présentes, ainsi que les positions de la Fédération et du Club Alpin de Corée… Et vous décidez pour vous!

Et même si notre avis peut influencer celui de la communauté internationale, notre point de vue reste strictement celui de chroniqueurs et d’historiens : nous ne sommes pas des juges et rien d’officiel n’émane de nous ! Dans le cas de Miss Ho, le questionnement a été lancé de Soho, en Corée du Sud. L’ascension s’est déroulée au printemps et a été questionnée l’été suivant pour pouvoir conclure au niveau international qui était la première à réaliser le challenge des 14 8000 puis le débat s’est sérieusement envenimé.

Mais comment faîtes-vous, de Katmandou, pour obtenir tant d’informations sur ce qui se passe là haut ?

Ce que nous faisons est que nous contactons d’autres personnes présentes au même moment sur la montagne. Par exemple, le leader d’une autre expédition espagnole, Carlos Pauner, était présent sur le Kangchenjunga au même moment que Miss Ho. Venant régulièrement au Népal, je l’ai rencontré la saison suivante quand la polémique s’est enflammée et nous avons discuté. Nous nous entretenons ainsi avec beaucoup de gens pour obtenir le maximum d’informations, ce qui est un rôle d’investigation passionnant et complexe pour s’y repérer entre les avis de chacun.

Quelles sont les plus belles réalisations à vos yeux ? Voies dures, 8000, beaux sommets ?

Je pense que c’est plus intéressant lorsque les personnes ouvrent de nouvelles voies ou utilisent de nouvelles techniques, faisant cela en style alpin par exemple : pas de Sherpas, pas d’oxygène, pas de cordes fixes. C’est vraiment très intéressant et vous avez de plus en plus de ce type d’ascension, quoique leur nombre n’augmente pas tant que ça en réalité, sur des montagnes d’altitudes plus basses, sur des sommets de 6000 et 7000 mètres. Certaines de ces ascensions sont réellement de l’exploration, c’est innovateur, et ce sont les plus intéressantes à mes yeux.

Par exemple, il y a deux américains qui sont allés dans la région du Rollwaling sur le Gaurishankar. Ils avaient vu sur Google Earth des photos de cette montagne et repéré qu’il serait sans doute intéressant de la gravir par sa face Ouest. Ils sont donc allés au pied de la grande face Ouest et vu que c’était impossible : tout en rocher pourri, avec des chutes de pierres régulières. Ils ont couru alors sur le versant Est et repéré une voie, une jolie arête nervurée rejoignant l’arête finale et sont parvenus au sommet de cette façon ! Personne ou presque n’avait gravi la montagne avant : une nouvelle voie, sur une montagne difficile et complètement en style alpin !

(NDLR : Le Gaurishankar, 7135m, n’a connu que 6 summiters jusque là, la première revenant à John Roskelley en 1979 par la face Sud-Ouest)

Les grimpeurs s’engagent beaucoup en solo ou par petits groupes de deux personnes, comme ces deux américains. Cependant leur nombre ne grandit pas tant que ça, mais il y quelques grimpeurs britanniques qui font cela, les basques également, ils sont incroyables ! Je ne sais pas en ce qui concerne les français. Trommsdorf et Graziani, ils sont venus cette saison sur la face sud de l’Annapurna, mais ils sont rentrés maintenant, sans être allés au sommet.

Quel est/sont le/les alpinistes qui vous ont le plus marqué ?

Je crois que le plus remarquable durant cette période a été Reinhold Messner. Pas d’oxygène avec Peter Habeler. L’Everest en solo. Le premier à gravir les 14 sommets de 8.000 mètres. Grimper avec des moyens justes. Deux 8.000 en une saison. Je pense que c’est très remarquable. Même s’il n’est pas un grand grimpeur, techniquement parlant. C’est un grand innovateur, un pionnier, mais il y a d’autres grimpeurs techniquement beaucoup plus pointus qu’il ne l’a été depuis. Je pense qu’il ne me contredirait pas sur ce point.

A propos des grimpeurs français, lesquels vous ont marqué ?

Le grimpeur français dont je me rappelle le mieux dans les années récentes est Christophe Lafaille. Il a disparu au Makalu. J’étais heureuse de le rencontrer à ses retours d’expéditions.

Venant de chez vous, il y avait sinon cette femme très originale, comment s’appelait-elle déjà ? Chantal Mauduit ! C’était une femme très intéressante, quand elle venait ici, elle nommait chacune de ses expéditions du nom d’une fleur, qu’elle avait dessinée sur ses tentes. Elle était très belle, très attirante, très féminine. Et elle était à l’aise pour parler aux gens à la télévision ou sur les médias, enfin je suppose qu’elle l’était. Elle était flamboyante, comme les fleurs sur ses tentes, elle faisait vraiment un bon show !

Quel est pour vous la plus grande réalisation alpinistique que vous ayez enregistré dans votre banque ?

C’est très dur à dire car il y en a eu tellement. Sur un 8000, quand même la première ascension de l’Everest. Bien que durant une expédition nationale, avec beaucoup de moyens, un leader militaire, le Colonel John Hunt. Autrement, les tentatives anglaises sur la face nord de l’Everest dans les année 20, avec Mallory sont également très intéressantes, ou réellement pionnières.

Quels sont à vos yeux les prochains grands défis ?

Pour moi, la plus difficile escalade au Népal se situe sur le massif de l’Everest avec le « fer à cheval » formé par l’Everest, le Lhotse et le Nuptse. Avis aux amateurs, cette réalisation serait incroyable ! A cause des difficultés techniques, de la longueur de la voie, de la direction de l’escalade à une très haute altitude. Vous ne pouvez pas emporter beaucoup d’oxygène sur votre sac, à moins que vous ne le tentiez en style soviet comme sur le Kangchenjunga en 1989 ! Actuellement c’est impossible, mais quelqu’un y arrivera bien, je ne sais pas quand, peut-être dans 300 ans !

Et ensuite, il y a une autre ligne sur l’Everest. Les gens disent : « Ho l’Everest a été gravi tant de fois, il n’y a plus de voies restantes ». Il y a une voie majeure qui n’a pas été gravie avec succès au dessus de 6.000 environ sur l’Everest : l’arête Est de la face Est ! Celle-ci se situe à droite dans la face et c’est très délicat, avec des dentelures de glace très sculptées. Elle a déjà été tenté à trois reprises, mais sans succès au-delà de 6000 mètres ! Associée à celle du fer à cheval, ça serait une réalisation incroyable !

(NDLR : la voie de la première américaine en 1983 passe un peu à gauche de l’aplomb de la face et rejoint la voie normale vers 8500m, non répétée à ce jour. La voie de 1988 par une équipe internationale passe à l’aplomb du col sud où elle rejoint la voie normale, répétée en 1992 et 1999 par une équipe chilienne puis indienne. L’arête Est est située bien à droite de l’aplomb du sommet et rejoint l’arête Nord-Est ; elle a été tentée en 1991, 1994 et 2003 sans succès)

Certains sites Internet d’escalade génèrent des classements des grimpeurs en donnant des points aux réalisations. Pensez-vous que ce genre de classement aura un jour sa place en alpinisme ?

Je ne vois pas trop comment cela fonctionne pour l’escalade, mais je suppose que cela se pourrait ! Cependant, c’est difficile de quantifier une ascension, comment dire à propos de celle-ci, c’est très bon, mais celle-ci n’est pas aussi bonne ? Je ne sais pas comment cela pourrait se faire, mais quelqu’un trouvera bien le moyen !

Merci de nous avoir accueillis, surtout dans cette période très occupée !

Je le suis en effet ! J’ai rencontré 4 expéditions hier. Et dès que vous serez partis, je vais prendre le téléphone pour voir si deux autres expéditions sont bien arrivées ici, comme supposé. Puis je vais aller les voir, cet après-midi ou demain.

Miss Hawley, sa vie et son œuvre en deux références :

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