Les mineurs interdits d’accès dans deux-tiers des refuges alpins ?

Il s’appelle “Ref 7” et cristallise les doutes du milieu de la montagne aujourd’hui, tant il est un frein aux nouvelles vocations. Cet article de l’arrêté du 10 novembre 1994, relatif aux règles de sécurité dans les établissements recevant du public, stipule que les mineurs ne peuvent être accueillis dans les refuges d’altitude. L’épineuse question perdure et, ce lundi, la Coordination montagne, fédérant 19 institutions dont le Club alpin français, la FFME ou le syndicat des guides, se penchait sur la stratégie à adopter en même temps qu’elle inaugurait sa nouvelle antenne de la Grave.

« Aujourd’hui, deux textes se superposent, et leur interprétation entretient le flou sur la réglementation », explique le député des Hautes-Alpes Joël Giraud, par ailleurs président du conseil national de la montagne. En effet, un décret de 2007, modifiant le code du tourisme et donnant une définition plus précise de la notion de refuge (*), autorise l’accueil des mineurs dans le cadre d’itinérances. Mais pour Niels Martin, directeur de la coordination montagne, ce n’est pas suffisant : « Aujourd’hui, selon les départements, les structures d’encadrement, Éducation nationale via les inspections académiques ou autres, se réfèrent à l’un ou l’autre des textes, selon qu’elles veulent s’abriter ou au contraire développer des initiatives pédagogiques auprès du jeune public. »

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