Randonnée, VTT…. Montagne – Feux de forêt : le préfet des Alpes de Haute-Provence craint le pire

Il est parfois à souhaiter le pire pour que les pouvoirs publics, notamment les préfets, prennent conscience de leur irresponsabilité en matière d’environnement et d’écologie.

Le Dauphiné Libéré de ce jour rapporte que :

« Le niveau de danger météo feu de forêt est actuellement très sévère dans deux des six zones météorologiques du département. Celles-ci se situent à l’est d’une ligne Sisteron-Moustiers-Sainte-Marie. Le préfet des Alpes-de-Haute-Provence rappelle que dans les zones concernées, la circulation et le stationnement des véhicules ainsi que toute autre forme de circulation (randonnée, balades en VTT…) sont fortement déconseillés. »

Personne ne se pose la question de savoir qui a organisé l’essaimage urbain au milieu de zones rurales. Lieux jadis cultivés et pacagés, aujourd’hui abandonnés à la friche avec une présence humaine urbaine. Il est tellement plus facile d’interdire des activités ludiques que de nettoyer et favoriser le pastoralisme au profit d’un ensauvagement des territoires pour laisser la place à une certaine faune sauvage prédatrice telle que le loup.

Les seuls vrais débroussailleurs écologiques depuis des millénaires sont les paysans avec leurs troupeaux de chèvres et de brebis adaptés au territoire. Mais ce sont ceux-là que l’on veut éliminer et progressivement toutes activités humaines y compris ludiques selon l’UICN et le WWF et leur politique de « rewilding »

Cherchez l’erreur !

Peut-être que le pire craint par ce préfet qui, comme tous les autres, n’est qu’un touriste de passage pour 2 ou 3 ans, est à souhaiter pour changer de politique et pouvoir encore se balader librement dans les campagnes, montagnes et vallées.

Souvenez-vous également de ce que nous avions écrit au sujet d’un topo guide de la FFRP pour visiter à pied les villages du Mercantour :

« Conséquence : ensauvagement des espaces, conquête forestière, abandon des espaces ouverts, des pelouses alpines et des estives, villages perdant leur âme traditionnelle montagnarde au profit de résidences secondaires et disparition les cultures en terrasse. Il reste encore, pour quelques années seulement si rien n’est fait, quelques aspects de cette culture montagnarde qui s’est imposée au cours des millénaires. C’est maintenant qu’il faut aller visiter et découvrir ces vallées. Dans moins de 10 ans ce sera trop tard. »

Les incendies feront le reste…..

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