Verticale de la Tour Eiffel : Lobodzinski et Walsham pour la 4ème fois !

129 athlètes ont pris le départ hier jeudi de cette course ascensionnelle complète du monument payant le plus visité au monde. Pas de réelle surprise cette année si ce n’est la quatrième victoire consécutive du polonais Piotr Lobodzinski et de l’australienne Suzy Walsham.

Les résultats

Podium hommes

  1. Piotr Lobodzinski / Pologne – 07:56.67 (4ème victoire consécutive)
  2. Christian Riedl / Allemagne – 8:12.00
  3. Jacob Mayer / Autriche – 8:19.29

Podium femmes

  1. Suzy Walsham / Australie – 10:02.70 (4ème victoire consécutive)
  2. Zuzana Krchova / Rep. Tchèque – 10:19.46
  3. Dominika Wisniewska-Ulfik / Pologne – 10:34.18

La Verticale de la tour Eiffel est une course ultra rapide, chronométrée, au format contre-la-montre (départ toutes les 30 secondes ou toutes les minutes). La course consiste à gravir les 1.665 marches des escaliers de la tour Eiffel le plus rapidement possible. Il s’agit de la quatrième édition.

« Les escaliers empruntés font partie intégrante de l’édifice et ne peuvent être considérés comme des escaliers de service » assure l’organisateur de cette course verticale. « Contrairement aux événements du même type qui existent dans le monde, qui ont lieu dans des cages d’escaliers fermées, l’escalier de la Tour Eiffel est totalement ouvert sur l’extérieur ».

Une course très exigeante

« La course se déroule en plein air, ce qui en fait une course vraiment différente de celles que l’on a l’habitude de faire à-travers le monde » explique à ce propos l’australienne Suzy Walsham, à nouveau vainqueur cette année. « Vous devez faire face au froid et au vent. C’est une opportunité exceptionnelle de participer à l’une des courses les plus spectaculaires du monde même si physiquement et mentalement, c’est très exigeant… C’est même certainement l’une des courses d’escaliers les plus difficiles que je n’ai jamais faite ».

Surtout que la difficulté se loge dans des détails qui échappent clairement au commune des mortels ! Ce « n’est peut-être pas la course la plus longue, mais du fait de l’irrégularité des espaces entre chacune des marches aux différents niveaux, c’est très certainement l’une des plus difficiles ! » assure Piotr Lobodzinski, vainqueur lui aussi de l’épreuve.

Pour aller plus loin

Les reportages de BFMTV Paris et du Point sur cette course

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