Télétravail : après 4 ans d’étude, découvrez pourquoi il booste notre bonheur

Sous l’ère post-COVID, notre manière de travailler a profondément évolué. Loin des bureaux fournis, nombreux sont ceux qui ont basculé vers le télétravail, un mode de vie désormais plébiscité pour ses bienfaits sur le quotidien et le moral.

Une vie plus saine grâce au temps gagné sur les trajets

Avant la pandémie, l’Australien moyen passait près de 4,5 heures par semaine dans les transports¹. Grâce au télétravail, ces heures sont redevenues précieuses : on les consacre au sommeil, à la famille ou même à un peu d’exercice. Pour ma part, j’ai troqué mes trajets en métro contre une séance de yoga matinale, un rituel qui m’a permis de gagner en tonus et de débuter mes journées plus sereinement. D’après une étude de l’Université d’Australie-Méridionale, les volontaires ont dormi en moyenne 30 minutes de plus chaque nuit¹, et 33 % d’entre eux ont investi ce temps libre dans des loisirs favorisant un meilleur équilibre de vie².

Le télétravail nuit-il à la productivité ?

C’est l’argument qui revient le plus souvent : isolés, privés du lien social du bureau, les salariés travaillent-ils réellement moins bien ? Les chiffres battent en brèche cette idée reçue : plusieurs recherches montrent que la productivité se maintient, voire s’améliore, lorsque les collaborateurs se sentent en confiance et disposent d’un environnement adapté. Une enquête complémentaire révèle même que le télétravailleur dispose de dix jours de liberté supplémentaires chaque année², un atout précieux pour recharger les batteries et revenir au travail plus motivé. Dans mon entourage, un ami graphiste m’a raconté qu’il terminait souvent ses projets plus rapidement chez lui, loin des distractions du plateau open space, tout en restant en contact permanent avec son équipe via des outils de visioconférence.

Le futur du travail : la flexibilité avant tout

Le vrai enseignement de ces quatre années d’observation, c’est que le télétravail ne se résume pas à une option binaire bureau/domicile. Il s’agit plutôt d’un éventail de possibilités : jours à distance, horaires modulables ou espaces de coworking à la carte. L’Organisation mondiale de la Santé recommande d’intégrer au moins 150 minutes d’activité physique modérée chaque semaine³, et ces nouveaux rythmes permettent de concilier vie perso et exigences professionnelles. Les entreprises qui proposent ce modèle hybride constatent une hausse du bien-être au travail et une baisse de l’absentéisme, signe qu’une plus grande autonomie favorise l’épanouissement et la motivation.


Notes de bas de page :

  1. After Four Years Observing Telework, Researchers Came to One Clear Conclusion: Working From Home Really Does Make Us Happier! https://dailygalaxy.com/2025/07/after-four-years-observing-telework-researchers-came-to-one-clear-conclusion-working-from-home-really-does-make-us-happier/ Daily Galaxy
  2. Remote work increases happiness: 4-year study findings. https://evidencenetwork.ca/remote-work-increases-happiness-4-year-study-findings/ Evidence Network
  3. Organisation mondiale de la Santé – Près de 1,8 milliard d’adultes exposés à un risque de maladie en raison d’une activité physique insuffisante. https://www.who.int/fr/news/item/26-06-2024-nearly-1.8-billion-adults-at-risk-of-disease-from-not-doing-enough-physical-activity World Health Organization

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