L’expédition Verso Il Phandambiri est revenue récemment du Mozambique, où elle a exploré une nouvelle zone pour grimper au mont Phanda et l’un de ses pics satellites. Après la route la plus simple vers le sommet, Maurizio Giordani, Nancy Paoletto, Manrico Dell’Agnola et Antonella Giacomini, l’équipe composée de Mirco Grasso et de Samuele Mazzolini a conclu l’expédition en style avec une ligne sur Phanda Filho, l’une des formations de satellite. La paire avait précédemment établi une route dure sur la face est du mont Phanda, O Caminho Dos Cogumelos. Grasso fournit les détails de la dernière création.
Temple des singes
Le jour où nous avons emmené les enfants de l’escalade de Dzembe, je ne pouvais pas quitter les yeux d’une section du mur, raide et presque fluorescente, juste au-dessus de la dalle que nous avions boulonnée. Nous n’étions pas sur le mont Phanda, mais sur son petit pic voisin, que les habitants appellent «Montagha Filho».
Vous savez comment c’est sur ce genre de voyages – vous ressentez toujours cette pression subtile de rentrer à la maison avec quelque chose dans le sac – car, après tout, c’est formidable d’atteindre un objectif.
Dans notre cas, au cours de nos dix premiers jours au camp de base, nous avions réussi à laisser notre marque sur Phandambiri, en grimpant une belle et longue route de dalle, jamais trop difficile, suivant la ligne de faiblesse la plus logique. EE avait encore du temps pour un autre projet: et donc notre nouveau jeu a commencé.
Après la « base » et les deux premiers lancers sur un rock incroyable sans trop d’inconnues, je me suis lancé sur un mur légèrement en surplomb avec peu de fonctionnalités, certains trop délicats pour supporter le poids d’une personne, en particulier le mien! Si une seule petite prise avait échoué, le projet serait terminé là-bas, et cela aurait été bien aussi!
C’était magnifique: j’ai grimpé lentement, toujours sans recourir à l’aide; À chaque boulon que j’ai placé, j’ai tout nettoyé avec soin et essayé toutes les autres combinaisons bêta possibles. Il m’a fallu deux jours pour terminer ce terrain: en réalité, deux jours courts, depuis que le mur est resté au soleil jusqu’à 15 heures, et avec la chaleur, sur ces petites prises et frottis, il aurait été tout simplement impossible de grimper au soleil.
Au cours des deux prochains jours, Samu a terminé les deux derniers emplacements, et la veille avant de retourner à la civilisation, grâce à une brise légère qui est arrivée au bon moment, j’ai réussi à libérer le point naissant de l’itinéraire qui, avec tout le reste, nous a permis de mettre la cerise au sommet de ce nouveau bijou mozambicain.
Nous avons nommé l’itinéraire Templo Dos MacAcos en raison des nombreuses macaques qui nous accompagnaient tous les jours sur le mur.
– Mirco Grasso
