Pyrénées – A la découverte des cabanes de bergers en montagne en vallée de Barèges

La montagne recèle les traces du pastoralisme ancien pour qui sait les voir’. Ces traces sont souvent des trésors du patrimoine pastoral de montagne, ce patrimoine oublié, oeuvre des ces femmes et des hommes qui, avec leurs bêtes, ont fait les sentiers, les cabanes, les villages, les terrasses…. les paysages que nous connaissons et apprécions à l’occasion de nos sorties en montagne. Ces cabanes témoignent d’un passé pas si lointain qu’on connu parents et grand parents souvent dans l’indifférence du randonneur qui ne voit qu’un tas de caillous. La montagne pyrénéenne n’est pas sauvage, elle a été habitée, elle est toujours un lieu de vie et d’activités humaines souvent négligées.
…….
Céline Bonnal recense près de deux cent cabanes ou abris sur le seul Pays Toy (Canton de Luz). Pour chacune d’entre elles il est donné quelques notes sur l’itinéraire d’accès facile à repérer sur une carte avec, ce qui est rare, une note historique. Contrairement à ce que certains pensent, toutes ces cabanes ont un propriétaire : la Commission de la Vallée du Barège. Ce que, bien souvent, le randonneur ne sait pas c’est que, depuis les environs de l’an 1000, c’est cette Commission (et avant elle très probablement une structure informelle) qui gère et entretien 24 377 Ha de terrains indivis avec, actuellement, 63km de clôtures, 54 cabanes,…
…//…
Les vestiges des cabanes, ce patrimoine pastoral qui a participé à faire les paysages que nous connaissons et apprécions peut enfin être connu et découvert par tous les randonneurs grâce à cet ouvrage particulièrement bien documenté. Une occasion, également, de voir que les Pyrénées ne sont pas et n’ont jamais été des montagnes sauvages mais des territoires habités où il existait une vie avec des activités humaines. C’est ce que l’on appelle « une montagne vivante ».

En savoir plys…..

A la découverte des cabanes de bergers en vallée de Barèges

Auteur : Céline Bonnal
Editeur : MonHélios

Laisser un commentaire

sept − trois =