Jadis, au Moyen Âge, nos ancêtres mettaient le feu à la montagne et aux forêts pour se débarrasser des grands prédateurs que sont le loup et l’ours. De tout temps, ces grands carnivores ont été sources de malheurs pour les familles vivant de l’élevage dans des contrées difficiles telles que les montagnes et les vallées. Les éleveurs sont « à bout » comme, l’exprime l’association ‘Eleveurs et Montagnes’ en interpelant François Hollande. L’idée de coexistence harmonieuse développée aujourd’hui depuis les fantasmes de quelques illuminés de de la nature derrière un écran d’ordinateur n’existait pas et n’a d’ailleurs jamais existé en dehors de l’imaginaire de ceux qui ne le vivent pas au quotidien.
Contrairement aux idées que certains veulent nous inculquer depuis quelques décennies, le loup n’a rien d’un gentil toutou de compagnie. Il a toujours été un prédateur carnivore intelligent et opportuniste sachant s’adapter à toutes les situations. Discret, contrairement au mythe entretenu par les écologistes, il n’en demeure pas moins dangereux lorsque, dans certaines circonstances il se sent menacé ou tout simplement lorsqu’il a faim. Comportement normal dans la nature que nous ne retrouvons pas dans un salon de thé écologiste. Un élément, actuellement nié, qu’il faudra intégrer dans nos comportements s’il continue à proliférer.
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Conclusion : sur un troupeau de 70 brebis arrivées récemment, 28 sont mortes, soit le quart du troupeau. Si 28 brebis sur 2000 présentent sur l’estive ce n’est rien, par contre, 25% du troupeau pour un petit propriétaire c’est autre chose d’autant que ce n’est que la première en début d’été et que l’indemnisation arrivera on ne sait quand sans jamais remplacer le capital de bêtes sélectionnées et le manque à gagner qui va avec.
Didier Trigance dispose d’un droit de tir de défense. « J’ai acheté une bonne petite carabine pour tirer à 250 m… J’ai aussi un fusil équipé pour le tir de nuit… Je ne vais pas lui faire de cadeau, je le vois, je le descends » nous a-t-il dit ce soir au téléphone. Le loup n’aura qu’à bien se tenir…
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Depuis 20 ans, les systèmes de protections des troupeaux n’ont fait que se renforcer. Depuis 20 ans il est expérimenté des systèmes qui ont montré leurs limites voir même leur inefficacité à l’étranger bien avant d’être appliqué en France. Et encore aujourd’hui, certains font encore des expériences qui, parfois, relèvent du concours Lépine. …
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Le nombre de loups devient n’importe quoi. L’ONCFS et le principal d’entre eux, Eric Marboutin, chef de projet loup et lynx, sont empêtrés dans leurs contradictions quant à l’évaluation. Si plusieurs « experts » européens prétendent que la méthode française est la meilleure, une analyse plus approfondie fait apparaître qu’il s’agit d’une bande de copains qui se congratulent réciproquement pour se valoriser chacun dans leur pays sans vraiment rien apporter de concret.
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Les défenseurs de la « deep ecology », concept idéologique construit dans les années 1930 selon les pires préceptes régissant l’Europe à cette époque, plaçant l’animal devant l’homme, viennent de lancer une pétition au contenu militant/mensonger comme ils en ont l’habitude. C’est leur droit mais leur avis n’a aucun sens selon le principe de la directive habitats, dont ils se servent par ailleurs, puisque ce sont aux populations concernées de donner leur avis.
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Faute d’être entendus, les éleveurs, qui font de la résistance pour rester au pays, devront-ils mettre le feu pour se débarrasser de ce prédateur fortement perturbateur en trop grand nombre sur un territoire où il ne peut être question de cohabitation sauf dans les contes pour enfants. Ne nous leurrons pas. A très court terme, la problématique concernant les éleveurs et les chasseurs deviendra aussi celle des randonneurs autour de la notion de « dérangement » de la faune sauvage inscrite dans la directive habitats. Des randonneurs en ont déjà fait les frais face au zèle de certains gardes de parcs nationaux.