Les alpinistes de l’Himalaya ont surnommé ce cauchemar des cimes Death Zone, la Zone de la mort.
A partir de 7 500-8 000 m d’altitude, l’air respirable devient si pauvre en oxygène (un tiers de la normale) que le fonctionnement du corps se dégrade dangereusement, victime de l’hypoxie, une diminution de la quantité d’oxygène apportée aux organes par le sang. Cela entraîne un manque d’appétit, des nausées, une conscience brouillée, des pertes de mémoire, des hallucinations. Mais aussi des œdèmes et une nécrose des cellules qui peuvent conduire au décès. Les cadavres congelés balisant cette route de l’enfer sont là pour le rappeler.