L’Alaska suscite la polémique suite à l’autorisation donnée par les autorités d’abattre des ours par hélicoptère et aéronef. Il est aussi question d’étendre l’utilisation des pièges au collet, méthode qui occasionne beaucoup de souffrance (même les chasseurs la jugent « inhumaine »).
Cette autorisation n’est pour l’instant valable que dans une petite zone située le long du corridor « Dalton Highway », où subsiste une faible population de buffles musqués. Mais du côté du Fish and Game’s Division of Wildlife Conservation, on estime que c’est une première étape et que cette méthode sera ensuite étendue à d’autres territoires en toute légalité.
Cette décision s’inscrit dans une série de mesures visant à réguler les prédateurs des caribous et des orignaux, dont les populations sont en chute libre.
Pour Jim Stratton, le directeur du National Parks Conservation Association, « Tout est fait pour réduire les populations de prédateurs afin que puisse croître celles des orignaux et des caribous, ce qui est en contradiction directe avec la façon dont les parcs sont censés gérer leurs territoires. La politique de gestion interdit de manipuler la population d’une espèce au profit de la chasse d’une autre. »