La transhumance en montagne se met au tourisme : les éleveurs des Pyrénées ravis ou… exaspérés par l’ours et les rapaces

Chaque été, vaches et brebis montent par milliers dans les estives des Pyrénées: la transhumance est considérée comme une vitrine de leur métier par certains éleveurs qui convient des touristes du monde entier, d’autres pestent contre les nuisances occasionnées par le public.
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Dans les Pyrénées, on a surtout une transhumance de proximité, les bêtes partent du fond des vallées à la différence des Alpes où les animaux parcourent de très grandes distances, explique Thierry Marfaing de la Fédération pastorale de l’Ariège.
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Patrick Caperaa, de la chambre d’agriculture des Hautes-Pyrénées, note que les fêtes pour lesquelles il y a un véritable engouement ont changé de sens. Les gens y trouvent un transfert de culture, des moments ludiques, mais historiquement, les anciens faisaient ces fêtes car le départ des bêtes en montagne étaient un soulagement. Ca délestait l’exploitation.
Nombre d’éleveurs ne veulent cependant pas s’embarrasser de contraintes supplémentaires en s’occupant du public.
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Certains profitent des projecteurs de la transhumance pour évoquer leurs difficultés. Cette année, les éleveurs de la vallée ariégeoise du Biros ont annulé la fête, découragés par les restrictions d’accès dues à la présence d’un couple de gypaètes barbus, espèce protégée de vautours, à quoi se sont ajoutées, disent-ils, des attaques d’ours.


 

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