Deux polos bleus, un tee-shirt de sport fluo, tranchent dans tout cet espace vert. Déjà que cet été la gendarmerie va quadriller le lac d’Annecy, maintenant, dans les Aravis, elle sillonne la montagne.
Considéré comme « une force d’appoint au peloton de gendarmerie de haute montagne » dixit le commandant Sébastien Hamel, le “groupe montagne de la gendarmerie”, une vingtaine de militaires autour d’Annecy, usent de leur passion pour la crapahute et de leurs aptitudes physiques pour mener des opérations de police judiciaire ou des recherches suite à des disparitions de randonneurs en des endroits où l’oxygène se raréfie.
Hier tiens. À Thônes, l’adjudant Aubert bien qu’en congé, l’adjudant Donzel et un troisième représentant de l’autorité publique se sont lancés sur le sentier caillouteux du col de la Buffaz pour le besoin d’une enquête. Le 28 mai, près d’une ferme inaccessible en voiture, un patou (chien de garde) a sérieusement mordu au mollet un guide redescendant du Sapey avec un client belge. En photo, la blessure est vilaine. Plainte. Investigations. « On doit aller vérifier la présence d’un panneau avertissant du danger potentiel », explique un des enquêteurs.