Kapil Harit, Raphaël Coquet, Kévin Peyre et Ingrid Laillaut reviennent du Ladakh (Nord de l’Inde), un voyage de 4 semaines dédié à la grimpe, au trek et à la highline. Ils tiennent à nous faire partager leur dépaysement.
Sur place, on retrouve, Kunal un « gars de là bas » pour nous aiguiller – merci à lui. En trois mots, ce séjour s’est décliné entre ouverture, découverte et bonheur. « Comment expliquer; il faut y aller, c’est encore le plus simple ! ». Le Ladakh est la région nord de l’Inde peuplée d’Indiens vivant simplement au milieu de multiples tas de sable. Cette région est conçue pour les grimpeurs de terrains « Péteux », comme ont dit dans notre jargon : « on se sent grimper ». Il nous a fallu chercher et ne pas faire les difficiles pour apprécier poser les « joujous ».
Du beau temps, de la grimpe, de la highline, et des paysages à couper le souffle, l’équipe s’offre de belles lignes en fissures. Seule quelques répétitions en terrain d’aventure ont été réalisées les jours de repos au secteur de SHEY proche de Leh, le point de ravitaillement du groupe. C’est dans ce secteur qu’une highline de 15 m a pu être tendue à 3500m d’altitude par Kevin et Ingrid.
Avant le départ, le programme se portait sur des ouvertures en Alpi à 160km à l’EST de Leh.
Puis à l’arrivée, en découvrant la région et ses conflits politiques qui reprenaient dans la région visée, nous avons décidé de grimper les fissures du coin en terrain d’aventure et d’ouvrir (pour Kevin et Ingrid) une ligne en mode alpine en face Nord-Ouest du Stok Kangri 6150m, sommet principal de la région (malheureusement pas aboutie). La pose d’une petite Highline pourrait ressembler à la cerise sur le gâteau.
Pour la grimpe, top, il faut rester vigilant et grimper comme des chats. Une expérience hors du commun dans ce terrain de jeu friable bien loin des cailloux au sud de l’Inde bien connus des bloqueurs – les friends sont restés sages et les pieds n’ont pas trop zippé !
Adrénaline assurée dans un paysage hors du commun et un calme revitalisant, ambiance bouddhiste.
Pour la Highline, challenge relevé pour Kevin et Ingrid (cf l’article sur Slack.fr) : pas longue, mais juste ‘beautiful’, de quoi ce faire plaisir – pendant que Raphaël Coquet faisait l’ascension par la voie normale du Stok Kangri en deux jours.
Concernant l’ouverture du sommet, le couple a avalé 1500m de dénivelée pour dormir à 4800m d’altitude, et « but » à 5200m le lendemain après une nuit agitée. La cordée n’a pas pu monter au sommet. Il ne restait que 750m de rando glaciaire et 400m de grimpe, mais le mal des montagnes et la météo en a voulu autrement. Comme on dit : « BUT » !!! Pas simple non plus quand les conditions hivernales pointent le bout de leur nez.
Dépaysement garanti et une vie sociale remplie de sketchs tous plus croustillants les uns que les autres : entre les taxis, les trips moto, les Randos, les Guest House, la frontière de la langue, les plats « spicie », les bagages perdus à l’arrivée… bref, on vous le redit ‘allez y ‘» pour vivre l’aventure !!! Et n’hésitez pas à venir vers nous pour des renseignements pratiques, certains peuvent vous simplifier la vie.
Quelques images de paysages et de grimpe
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