Le cerveau à très haute altitude

La haute altitude attire les alpinistes et les explorateurs de l’extrême depuis le début du xxe siècle. Dès cette époque, des expéditions anglaises, suisses et françaises tentèrent l’ascension de l’Everest, le plus haut sommet de la planète culminant à 8 848 mètres d’altitude. Ces premiers explorateurs de l’extrême connaissaient les effets délétères du manque d’oxygène, même si les mécanismes physiopathologiques restaient obscurs. En effet, la pression – et notamment la pression partielle de l’oxygène – diminue avec l’altitude, alors que la consommation reste la même, voire augmente en raison des efforts qu’exige l’ascension. Or la diminution de la quantité d’oxygène disponible a des conséquences délétères, que nous allons examiner.


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Photo C.Larcher/CWN/Kairn.com

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