Installés depuis un an à Gaud, Elodie et Matthieu Poidevin n’en reviennent toujours pas. Il était 16 heures, lundi après-midi, lorsqu’ils entendent les aboiements inhabituels de leur chien.
Aussitôt alertés, ils accourent dans le pré où pacage depuis le matin leur troupeau de 85 brebis sous la surveillance du patou. A leur approche, des vautours posés à proximité s’envolent, d’autres, la panse pleine, ont plus de mal et décollent lourdement. « Il y en avait partout, explique Elodie, dans les arbres, sur les toits des bâtiments, c’était impressionnant ! »