Les délégués de 193 pays sont parvenus à un accord inespéré pour protéger une biodiversité en déclin, vendredi, Nagoya, au Japon.
Un vent d’espoir souffle sur les négociations internationales concernant la protection de la planète. Après l’échec du sommet de Copenhague sur le climat, le pessimisme était de mise quant à la capacité à s’accorder entre pays riches et pauvres. Durant les quinze derniers jours, les délégués de près de 200 pays se réunissaient cette fois-ci à Nagoya, au Japon, pour tenter de trouver un compromis sur la protection de la biodiversité. Les discussions, parfois houleuses, semblaient bloquées, mais vendredi, une issue a finalement été trouvée, in extremis, à la satisfaction générale. ‘Les gouvernements ont envoyé un message fort affirmant que la protection de notre planète a une place dans la politique internationale’, s’est réjoui Jim Leape, directeur du World Wide Fund for Nature (WWF).