Les quatre alpinistes qui étaient portés disparus sont vivants : deux ayant annulé leur ascension et les deux autres ayant choisi un itinéraire différent selon la gendarmerie.
‘Le bilan s’arrête à neuf morts. Il n’y a plus personne sur la liste des disparus. C’est une bonne nouvelle qui clôt une journée dramatique’, a déclaré le lieutenant Emmanuel Vegas, du Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix (Haute-Savoie).
‘La montagne ne restitue pas toujours les victimes’, a déclaré Manuel Valls, après un survol en hélicoptère des lieux du drame, au Mont-Maudit, l’un des itinéraires qui mène au Mont-Blanc et qui culmine à 4.465 mètres.
…..
Les recherches engagées par les secours au Mont-Maudit ont été interrompues pour la journée, a-t-on appris jeudi vers 16h30 auprès de la gendarmerie. ‘La zone d’avalanche a été entièrement sondée. Les recherches reprendront demain (vendredi) en fonction de la météo’, a déclaré le colonel Bertrand François, commandant du groupement de gendarmerie de Haute-Savoie.
…..
L’avalanche a emporté plusieurs cordées. ‘Deux cordées auraient été touchées’ selon le directeur de cabinet du préfet, ajoutant qu’il s’agit ‘d’une avalanche ‘normale’, d’origine naturelle : un glissement de plaques de neige.’ Interrogé sur les conditions météo, Régis Castro répond ‘qu’il n’y avait pas de bulletin d’alerte avalanche.’
‘Le risque d’avalanche existe aussi l’été’
Le lieutenant-colonel Blaise Agresti, qui a dirigé le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix de 1998 à 2002, est à la tête du CNISAG (Centre national d’instruction au ski et à l’alpinisme de la gendarmerie), qui forme les gendarmes du PGHM. ‘Le Nouvel Observateur’ l’a questionné.