Le 7 mars, trois jours seulement après avoir établi Via teti Avec Andrea Gremes sur la face nord de Cima Busazza, j’étais de retour à la base du mur, cette fois avec Stefano Falezza. Notre objectif était d’essayer la première ascension hivernale de la montée estivale de Dell’eva-Taddei, établie en 1969 et a été classée V +.
Avec le changement climatique rendant le visage moins conseillé en été, nous avons pensé qu’une vieille montée estivale oubliée pourrait devenir une grande montée mixte en hiver. Après tout, nous n’inventions rien de nouveau – il y a beaucoup d’exemples où cela a très bien fonctionné dans le passé.
Le Rébuffat-Terray Sur Aiguille des Pélerins, est peut-être le plus célèbre. Depuis que les grimpeurs britanniques Rab Carrington et Alan Rouse l’ont grimpé dans le style « mixte moderne » en 1975, il est devenu l’un des couches les plus classiques et les plus populaires de Chamonix. Il y a aussi un excellent exemple plus proche de chez nous: en 2015, Francesco Salvaterra et Marcello Cominetti ont fait la même chose avec Via hruschka Sur Mur de Pisciadù Orientale, qui est maintenant l’un des ravins les plus répétés des Dolomites.
Comme prévu, le passage du bergschrund a nécessité des manigances, mais nous avons été récompensés par une belle hauteur de glace pure. Ceci a été suivi d’une longue traversée à travers un rebord enneigé qui nous a amenés sous un bouclier rocheux lisse et vertical, divisé par une fissure légèrement diagonale. C’est la seule ligne de faiblesse évidente sur cette section escarpée du mur et donc la ligne évidente Dell’eva et Taddei ont dû prendre en 1969.
Stefano se déplaça rapidement à travers de délicates dalles et atteignit la base de la fissure, l’escalade sur quelques mètres avant de tomber sur une vieille cheville – la preuve que nous étions en effet sur la bonne voie. Avant que la fissure ne devienne plus difficile, il s’arrêta pour s’attaquer sur un petit rebord, le seul endroit confortable pour se reposer à ce moment-là.
Le terrain suivant s’est avéré plus difficile, offrant une escalade soutenue et technique. Des crochets minces, de petits mais bons de bons et une excellente protection ont fait une avance passionnante. Seuls les derniers mètres sont devenus en train de voler le cœur, car la glace obstruait de plus en plus les fissures jusqu’à ce qu’ils soient complètement couverts, me laissant sans aucun moyen de placer un équipement. Malheureusement, la glace était composée de couches fragiles et creuses de glace alpin, détachées de la roche et peu sûrs – l’escalade était loin de la sécurité. Honnêtement, j’aurais préféré une fissure propre et sèche au lieu de ce mélange qui n’a causé que des problèmes. Après plusieurs mètres tendus, j’ai repéré un grand pic solide juste à droite de la fissure. Quand je l’ai finalement accroché avec ma hache, j’ai poussé un profond soupir de soulagement et installé le relais.
De là, j’ai vu Stefano gravir le plus beau terrain de l’itinéraire – une fissure délicate en pleine exposition sur le visage vertical, conduisant à un petit coin enduit de glace. Il a grimpé avec finesse et en toute confiance; De mon point de vue, c’était un réel plaisir à regarder.
Le pas suivant était le mien et avait le potentiel d’être tout aussi bon: un délicat ruban de glace qui monte une dalle de granit complètement lisse, en maintenant une largeur cohérente pour les 60 mètres. En bref, un peu parfait – mais le manque de pro a rendu un peu énervant. Pourtant, c’était le dernier terrain difficile; De là, nous avons grimpé rapidement et avons rapidement atteint le sommet.
La conséquence du début tard a été que nous avions apprécié un coucher de soleil spectaculaire sur la crête de Summit, où le ciel exceptionnellement clair nous a permis de voir jusqu’au massif de Monte Rosa. Ce fut vraiment la fin parfaite pour une journée aussi satisfaisante sur la face nord de Busazza.
Par Emanuele Andreozzi
