Gaspard Cohen

L’autre soir, autour d’un café entre amis, j’ai sorti ce petit défi visuel pour pimenter la soirée. En moins de onze secondes, chacun devait repérer un chiffre différent parmi une grille de 929¹. Entre éclats de rire et soupirs d’exaspération, j’ai réalisé à quel point ces exercices réveillent notre agilité mentale et notre esprit de compétition… sans se prendre trop au sérieux.

Il y a quelques années, lors d’un bilan de compétences, j’ai découvert que mon conseiller glissait machinalement la question de mon groupe sanguin avant même d’aborder mes forces et mes faiblesses. Intrigué, je me suis alors penché sur cette théorie, très populaire au Japon¹, qui associe chaque type de sang à des traits de caractère et à des choix professionnels. Toutefois, aucune preuve scientifique ne vient étayer cette théorie².

Je revois encore la première fois où j’ai découvert 2001 : L’Odyssée de l’espace, projeté dans une salle de quartier. Le silence pesant, interrompu par le moindre bruissement de la musique classique, m’a immédiatement frappé : la SF pouvait être à la fois cérébrale et poétique, loin des tirs de blasters et des sabres laser.

Il y a quelques mois, lors d’une réunion informelle entre collègues, j’ai remarqué à quel point l’attitude de chacun en disait long avant même un mot prononcé. Assis face à face, certains plantaient leurs pieds bien ancrés au sol, d’autres étendaient leurs jambes sans retenue… et je me suis surpris à imaginer leurs pensées. Bien loin d’un simple exercice de style, notre manière de nous installer parle pour nous.

Je me souviens de la première conférence où j’ai entendu parler de Ray Kurzweil : c’était peu après la sortie de l’iPhone, en juin 2007¹. Aujourd’hui directeur de l’ingénierie chez Google, poste qu’il occupe depuis 2012², cet expert en technologies futuristes remet le couvert dans son dernier ouvrage, The Singularity Is Nearer, publié en octobre 2023³.

Il y a quelques semaines, lors d’un après-midi pluvieux à la terrasse d’un café, un ami m’a lancé ce défi visuel. En quelques instants, je me suis retrouvé face à une image bucolique… et à la course contre la montre pour débusquer un redoutable reptile masqué.

Je me souviens d’un après-midi de printemps, lors d’une journée portes ouvertes à la British School, où Kate Middleton est apparue pour encourager les élèves. J’ai été frappé par son allure à la fois élégante et naturelle : un parfait équilibre entre tonicité et décontraction. À 43 ans, la princesse de Galles tient cette silhouette affinée grâce à une philosophie simple : allier régularité et qualité de vie¹.

Le 8 mars 2023, j’étais posté dans un parking désert pour photographier des buses en survol, quand soudain, un magnifique pygargue à tête blanche juvénile est passé à toute vitesse, ses serres serrant un objet que je n’aurais jamais imaginé¹.

Je me souviens de la première fois où j’ai posé les yeux sur The Wild Bunch : j’étais adolescent, confortablement installé devant un vieux projecteur loué pour une soirée ciné en plein air. Dès les premières lueurs, j’ai été frappé par l’âpreté du film, cette sensation de poussière sur la peau et de destin tragique qui vous happe sans prévenir.

Un matin de printemps, j’ai eu la surprise de voir mon taux de sucre se stabiliser, alors que je n’avais encore rien avalé. La faute à une habitude toute simple : une cuillère de feuilles de pissenlit infusées dans de l’eau chaude. Rapidement, j’ai compris que ce rituel ne se limitait pas à un coup de fouet matinal, mais qu’il contribuait également à garder ma glycémie sous contrôle, en soutenant le rôle central du foie dans le métabolisme des sucres (Organisation mondiale de la santé)¹.