Une affaire rapportée par le journal Le Progrés qui peut arriver à n’importe quel randonneur ou groupe de randonneurs.
‘L’enseignant encadrait avec trois autres collègues la randonnée pédestre, à saute-mouton sur la frontière, d’une classe de 3e APPN (activités physiques de pleine nature). Partis le lundi avec le ravitaillement pour la semaine, les 26 gamins ont passé une première nuit helvète avant de poursuivre.
…//…
‘Mardi, pendant que la petite troupe reprenait son périple, le professeur est repassé en France pour acheter l’aliment essentiel dont aucun citoyen hexagonal ne peut se passer, du pain. Mal lui en prit. Au retour, la douane l’attendait et a fouillé le camion.
‘Dura lex, Suisse lex, l’on ne peut passer la frontière qu’avec son casse-croûte journalier a édicté l’administration fédérale des douanes. Et même si certaines dérogations autorisent l’importation de 20 kg de moules par personne, avec la nourriture pour 30 affamés stockée à l’arrière du bahut, le prof s’est retrouvé bien marri.
‘Tout a été minutieusement pesé, décortiqué et finalement facturé 354,50 CHF soit environ 292 €, que l’enseignant, dont les suppliques n’ont pas réussi à infléchir la droiture du fonctionnaire, a dû sortir de sa poche. Cette aventure édifiante méritait d’être contée, ne serait-ce que pour avertir les collègues qui pourraient enfreindre avec la même bonne foi, la rigueur douanière de nos voisins’.
En voilà qui savent au moins protéger leur économie….et quelques secrets….