Certaines histoires défient les conventions et ne manquent pas de susciter des débats passionnés. Celle de Nina, une femme de 38 ans, en est l’exemple parfait. Son objectif ? Avoir un enfant qu’elle juge « parfait », quitte à contourner les normes traditionnelles. Son récit dévoile une stratégie controversée qu’elle assume totalement, malgré les risques et les implications morales.
Une décision motivée par l’apparence physique de son futur enfant
Mariée par amour, Nina affirme ne pas regretter son mariage. Cependant, des tensions apparues durant la pandémie de Covid-19 ont révélé des traits physiques et génétiques de son mari et de sa belle-famille qu’elle ne souhaite pas transmettre à son futur enfant. « Je veux un enfant qui ait les meilleures chances dans la vie », confie-t-elle. Parmi ses craintes, elle cite le grand nez de son mari ou une maladie de peau présente dans sa famille.
Nina explique avoir longtemps réfléchi avant de mettre son plan en action. Elle a décidé de tromper son mari avec un homme répondant à des critères bien précis : brun, pas trop grand, avec des yeux verts, pour que l’enfant puisse ressembler à son époux. « Je voulais que personne ne puisse se douter de quoi que ce soit », précise-t-elle.
Un processus méticuleux pour tomber enceinte
Après deux mois de recherches, Nina a trouvé l’homme idéal. Elle a engagé une relation en affirmant prendre la pilule pour éviter toute méfiance de son amant. Parallèlement, elle continue d’avoir des relations intimes avec son mari, lui laissant une chance de devenir le père biologique de l’enfant. « Si je tombe enceinte de lui, ce sera le destin », explique-t-elle. Toutefois, elle reste résolue à poursuivre sa démarche jusqu’à obtenir un test de grossesse positif.
Sa stratégie est simple : dès qu’elle aura atteint son objectif, elle mettra fin à la relation extraconjugale sans donner d’explication. « Je ne suis pas amoureuse de cet homme. Ce n’est pas une question de plaisir, mais de garantir un avenir à mon enfant », assure-t-elle.
Une vision pragmatique de la maternité
Pour Nina, l’essentiel est de devenir mère et de bâtir une famille avec son mari. Elle déclare : « Je ne vois pas cela comme une trahison, mais comme une manière de donner une chance à mon futur enfant. » Elle précise également que son geste ne la réjouit pas : « Ce secret est lourd à porter, et j’ai hâte que tout soit derrière moi. »
Malgré les implications éthiques et émotionnelles, Nina reste convaincue de son choix. Elle affirme que, si une autre solution avait existé, elle l’aurait préférée. « Ce n’est pas une décision que j’ai prise à la légère, mais je sais que je fais ce qui est le mieux pour mon futur enfant », conclut-elle.
Une histoire qui divise
L’histoire de Nina ne manquera pas de susciter des débats sur des questions éthiques, morales et personnelles. Si certains pourraient saluer son pragmatisme et son souci pour l’avenir de son enfant, d’autres y verront une trahison profonde envers son mari. Dans tous les cas, cette démarche audacieuse soulève des questions sur les limites que l’on est prêt à franchir pour atteindre ses objectifs, notamment dans un cadre aussi intime que celui de la parentalité.