Michel Dimitrieff, handicapé moteur, est engagé dans un projet d’une série d’ascensions dans les Alpes. Mais les difficultés ne sont pas toutes de l’ordre du technique ou du physique…
‘Michel est très déçu, suite à l’incident de logistique survenu la semaine dernière. Récapitulatif : Michel cherchait un guide pour compléter la cordée composée de lui-même et de BRUNO Antoine. Michel, a donc demandé l’aide du Syndicat National des Guides de Montagne. Suite à cet appel, un grand nom de l’alpinisme français, a téléphoné à Michel, en lui disant qu’il était déjà dans les Dolomites avec un client et que ça ne posait aucun problème, l’affaire était entendue. Michel rappelle donc, ce grand nom de l’alpinisme, le soir même. Le rendez-vous est donc pris. Mais juste avant de raccrocher, le grand nom de l’alpinisme demande à Michel :’Au fait comment ça se passe pour le tarif ?’. Michel répond qu’il s’agit de bénévolat, seuls sont pris en charge les frais d’hébergement et de nourriture. Le grand nom de l’alpinisme répond alors ‘Dans ce cas là, je reste avec ma famille’. Michel lui explique donc qu’il s’agit du chaîne de solidarité, que le SNGM est partenaire depuis le début du projet. Le grand nom de l’alpinisme ne veut rien entendre…Sans commentaire. Morale de la fable : On peut très bien avoir été piolet d’Or et ne pas avoir le coeur qui va avec. Michel remercie vivement tous les jeunes guides qui se sont proposés pour que les Dolomites soient reprogrammées dans les meilleures conditions possibles. Un grand merci néanmoin au SNGM qui se met en quatre pour aider Michel. Et pour infos nous rappellons qu’il n’y a pas un centime à gagner sur ce projet. A bon entendendeur.’