Des gendarmes surveillent désormais les voies d’accès au mont Blanc

55 jours durant, entre juin et septembre, des gendarmes seront postés sur les voies d’accès au mont Blanc, à Chamonix et à Saint-Gervais, pour des missions d’information, de prévention et de surveillance. Une initiative inédite et qui pose des questions sur “l’espace de liberté”.

Finalement, Georges-François Leclerc, le préfet de la Haute-Savoie, a pris sa décision. Les deux principaux accès au sommet du mont Blanc – l’itinéraire du Goûter (mystérieusement rebaptisé “voie royale”) et celui dit “des trois monts” – seront mis sous surveillance par la gendarmerie, durant environ 55 jours durant l’été, et plus si le beau temps persiste en haute montagne après l’été.

Pour le colonel Bertrand François, commandant du groupement de gendarmerie du département, cette mission – il insiste sur ses objectifs premiers qui sont l’information et la prévention – n’est pas une aberration et répond à une vraie problématique locale.

Une présence pour « préserver de la liberté »

« Nous sommes ici sur un sommet emblématique, drainant quelque 20 000 alpinistes chaque été sur trois mois seulement. Il ne me paraît pas incongru de le surveiller pour éviter les dérapages. Il n’y a certes pas de solution miracle au problème engendré par cette affluence mais ce que nous tenterons cet été et les étés suivants, peut payer. Nous parions sur le bon sens des alpinistes et si 80 % d’entre eux suivent les conseils que leur donneront les gendarmes qui seront positionnés à Tête rousse et au col du Midi, alors ce sera gagné. »

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