En 1984, à Huaraz au Pérou, au pied de la Cordillère blanche, les habitants disaient : “Au Pérou, il y a Inti (NDLR : le dieu Soleil) et Desmaison… ou peut-être l’inverse”.
Partout où il est passé, René Desmaison a laissé une trace impérissable. Celle d’un homme entier pour certains, d’un grimpeur intrépide pour d’autres, pour d’autres encore, l’image mythique du guide d’exception. Et hélas aussi, celle d’un incorrigible opportuniste de l’image médiatique à tout prix. Beaucoup d’étiquettes pour un seul homme, mais qu’en est-il vraiment ?