L’hélicoptère de la gendarmerie de haute montagne de Modane (Savoie) survole plusieurs fois la zone avant de repérer une randonneuse blessée à la cheville, dans le massif de la Vanoise: quelques minutes suffiront aux militaires pour hélitreuiller la quadragénaire et l’évacuer vers l’hôpital dans la vallée.
En Savoie, les massifs de la Vanoise et de la Haute-Maurienne, dont les sommets culminent à plus de 3.500 mètres, attirent en toutes saisons un flot constant de touristes.
Ces amateurs de randonnées ou de courses en montagne sont 24 heures sur 24 et 365 jours sur 365 sous la surveillance des gendarmes du PGHM (Peloton de gendarmerie de haute montagne), basé à Bourg-Saint-Maurice/Courchevel et Modane, ou des CRS, qui assurent alternativement, une semaine sur deux, la veille.
Depuis le début de l’été, les gendarmes ont assuré une centaine d’interventions, explique le capitaine Alexis Peltier, du PGHM de Courchevel. Quelquefois sans succès: ainsi mi-juillet, un randonneur belge de 40 ans a été retrouvé mort sous le glacier de Rochemelon, à 2.500 mètres d’altitude.
‘En été, ce sont les randonneurs qui provoquent le plus grand nombre d’interventions’, explique de son côté, le lieutenant Guillaume Mainguy, à la tête du PGHM de Modane. ‘On a tous les types de randonnées: pédestres, à vélo ou équestres et elles représentent 70 à 80% de nos interventions’, dit-il.
‘Mais nous traitons aussi tous les accidents des autres sports de montagne: parapente, vol libre, escalade et canyoning’, ajoute-t-il.