Les cantons devraient dès l’année prochaine prendre plus facilement des mesures pour
juguler les effectifs de loups, de lynx ou d’ours. Sous la pression du Parlement, le
Département fédéral de l’environnement (DETEC) a mis un projet de révision de l’ordonnance sur la chasse en consultation jusqu’au 15 juillet.
Depuis leur retour en Suisse (1995 pour le loup, 2005 pour l’ours, 1971 pour le lynx, 1956 pour le castor), ces animaux protégés sont source de conflits et leur présence est extrêmement controversée dans la société. Agriculteurs et chasseurs les voient d’un très mauvais œil.
Pour autant que la Confédération donne son feu vert, les cantons devraient pouvoir agir temporairement lorsque des animaux protégés causent d’importants dommages aux forêts, aux cultures agricoles ou aux animaux de rente, constituent une grave menace pour les infrastructures d’intérêt public et sont à l’origine de pertes pour la chasse ou la pêche, indique l’ATS dans un communiqué diffusé mardi 19 avril.