Depuis quelques mois, d’autres voix se font entendre pour bousculer l’éolien industriel, l’accusant de n’être ni lisse, ni vertueux à l’usage. Voici le résultat de notre enquête, en six points.
intérêt écologique marginal. Notre modeste puissance éolienne parvient à se substituer 75 % du temps à l’énergie fossile, évitant le rejet annuel de 1,65 million de tonnes de CO2 (sur les 34 millions de tonnes émises par l’ensemble du secteur électrique). Que l’on ne s’y trompe pas : au lieu de tabler sur la réduction de notre consommation d’énergie, la démarche éolienne s’inscrit en fait dans la perpétuelle logique du « toujours plus » de production. Statistiquement, plus la capacité éolienne augmentera, et donc plus la part d’énergie fossile diminuera, plus il est probable qu’à un instant donné, l’énergie éolienne se substituera à l’hydraulique ou au nucléaire.