Pour certains élus de montagne la réponse est catégorique, c’est non. La croissance passe par la construction de « lits», qui vont bien sûr générer des séjours suplémentaires, donc de l’activité économique additionelle donc de l’emploi, sans compter les nouvelles recettes fiscales etc.. etc.. Raisonnement si simple qu’il en est complètement simpliste.
A quel moment est ce que l’on se demande si notre capacité d’hébergement a été un facteur de réduction de la fréquentation ? 10 jours par an ? 20 jours par an ? Quel est l’évolution du taux d’occupation des lits existants dans nos vallées ? (35% d’occupation en hiver en 2007, certainement moins aujourd’hui ?)
Je reviens sur ce thème de la campagne de 2008 pour deux raisons. Premièrement le plan financier de la future télécabine de Larise est justifié par de l’hébergement supplémentaire. Et deuxièmement, on m’a fait passer un excellent article de fond dans le numéro décembre-janvier du magazine Alpes, dont le titre est : « Immobilier de montagne… Est-on en train de trop construire ? »
Photo : Construction de loisir à Luz-Saint-Sauveur sur les rares terres agricoles cultivables (L. Dollo)