Les résultats définitifs ne seront connus qu’en octobre. Mais d’ores et déjà, le spécialiste des glaciers pour le parc national des Écrins s’attend à « un bilan catastrophique ».
Ce soir, à 18 heures, à la Tour Brune d’Embrun, Martial Bouvier, garde-moniteur au parc et coordinateur des mesures glaciaires, présentera, en images, les opérations scientifiques annuelles engagées sur le Glacier Blanc. Elles ont été menées en mai. « Ce sont des mesures de bilan de masse, explique Martial Bouvier. L’accumulation de neige est mesurée en mars et, à la fin de l’été, on regarde combien elle a perdu. Cela permet de savoir si le glacier est en mesure de fabriquer assez de glace. »
Ces mesures sont longues et difficiles : cinq agents mobilisés pendant quatre jours, plus trois visites en août, septembre et octobre. Elles se déroulent sur le Glacier Blanc, « le plus gros du massif, et le plus facile, avec le refuge des Écrins à côté », précise l’agent du parc. La tendance est la même pour tous les glaciers. Cette année, elle est plutôt noire.