Je viens de rentrer de Céüse où j’ai réussi la première ascension des «futurs Générations. C’est sans aucun doute la plus belle ascension de ma vie. Comparable à Tom et je Ris dans les gorges de Verdon et et l’arête de Histoire sans fin on Les Clochers du Portalet.
Pour établir une première ascension à Céüse, à cette année et de cette qualité… Je n’aurais pas osé en rêver quand j’étais enfant.
L’itinéraire est de plus de 60 mètres de long et grimpe le gigantesque et magnifique surplomb de nitshapa. Il a presque toutes les caractéristiques d’une vraie ligne King / Queen! Les mouvements, la ligne, la qualité roche La plus belle falaise du monde.
Il a été boulonné en 2021 par un strong grimpeur Jibé Jourjon de Chambéry. Une photo du mur qu’il a publiée sur Instagram m’a permis de s’accrocher totalement. Axé sur les compétitions, il m’a fallu quelques années pour trouver le temps – et le courage – pour l’essayer. Au cours d’une année sabbatique avec ma petite amie Tess, ce fut le moment idéal pour s’engager.
Il n’avait jamais été essayé auparavant à part quelques coups de feu de Jibé après l’avoir bouclé. J’ai pu découvrir le premier processus de montée de la première ascension de A à Z. Malgré la haute qualité du rocher, j’ai toujours passé beaucoup de temps à brosser le lichen qui s’installe sur les murs bleus lavés par la pluie. J’ai dû y mettre deux séances Fazaa complètes.
En fin de compte, l’itinéraire a exigé beaucoup d’efforts – deux voyages interrompus par de fortes pluies, une maladie et une bataille très difficile pour moi. Même ainsi, j’ai eu des moments intemporels là-haut. À chaque tentative, j’ai réalisé à quel point j’étais privilégié de grimper cette voie. Je ne l’ai toujours pas entièrement traité – 23 ans d’escalade, et pour vivre quelque chose comme ça… c’est irréel.
Un grand merci à Tess d’avoir accepté de venir dans ce secteur, d’avoir divisé nos journées (la moitié à Demi Lune pour ses tentatives sur L’Académicien des Crépiset à moitié à nitshapa pour Générations Futures), et pour les relais sans fin. Merci également à Jérôme Tanon et Jan Novak pour être venu pour capturer des images de cette ligne folle.
– Hugo Parmentier, Levallois-Perret