Clémentine Kaiser est membres de l’équipe de France de bloc. A l’occasion des Natural Games de Millau, la jeune grimpeuse Marseillaise nous à accordé une interview. Nous avons sais l’opportunité pour apprendre un peu plus sur la dernière championne de France de bloc.
KAIRN : Bonjour Clémentine, peux-tu te présenter et nous dire ce que tu fais dans la vie ?
Clémentine Kaiser : Je m’appelle Clémentine Kaiser, j’ai 24 ans, je grimpe depuis presque 10 ans et je suis une bloqueuse. Je grimpe parfois en diff mais c’est plutôt rare. J’enfile aussi le baudrier pour aller en falaise de temps en temps. Cette année je me suis mis à fond dans la compét et l’entrainement. Je suis également prof d’EPS donc je mène les deux de front.
K : Il y a quelques semaines tu as été sacrée championne de France de Bloc, est-ce que tu t’attendais à décrocher ce titre ?
CK : Depuis septembre j’ai modifié pas mal de choses dans mon entrainement et dans ma façon d’aborder les compétitions. J’étais en forme et je le savais, mais de là à concrétiser il y a toujours une marge. Et finalement ça l’a fait, j’étais surprise même si je me sentais capable de le faire.
K : Quand as-tu commencé à partciper à des compétitions internationales ?
CK : Ma toute première remonte à 2009. Quand je faisais des compét jeunes il n’y avais pas encore de circuit international dans cette catégorie. Mais rapidement on m’a donné ma chance en senior, du coup j’ai fait partie de l’équipe réserve sans jamais vraiment concrétiser ni savoir comment me démarquer. Cette année je suis membre à part entière de l’équipe de France, du coup j’avais vraiment l’impression d’être à ma place, ça m’a donné confiance en mes capacités.
K : Parlons un peu entrainament, comment fais-tu ta planification avec ton emploi du temps ?
CK : Ca fait depuis quelques années que j’ai un coach et depuis septembre je m’entraine avec Nicolas Januel, entraineur de l’équipe de France de bloc. Il me propose une planification et je lui dis si ça peut passer avec mon emploi du temps de prof d’EPS. C’est du sur-mesure jusqu’au dernier moment.
K : Sur quoi as-tu axé ton entrainement ces derniers temps ?
CK : C’est la première année que je fais autant de force à doigts. Je savais que c’était un de mes points faibles. J’ai aussi beacoup travaillé sur la manière dont je dois aborder les compét, mais pendant les entrainements, je me prépare mentalement pour arriver sereine et confiante sur les compétitions.
K : Te reste-t-il un peu de temps pour la préparation mentale ?
CK : Non à mon grand regret, la prépa mentale j’en fais peu. J’en fais parfois avec l’équipe de France pendant les stages. Je pense que c’est la prochaine étape pour moi, il me faudrait quelqu’un qui m’aide à travailler cet aspect en profondeur. Je sais que ça m’apporterais beaucoup mais cette année je n’ai pas eu le temps.
K : Quel est le titre qui te fait réver ?
CK : Championne du monde ! (rires) C’est sur qu’on rêve tous de monter sur la première marche du podium, surtout aux prochains championnats du monde puisqu’ils auront lieux à Bercy.
K : Dis-moi ce qui t’a donné envie de participer aux Natural Games ?
CK : Millau est une ville à laquelle je suis attachée. J’ai déja eu l’occasion de participer une fois, il y a quatre ans, et c’est la dernière compétition à laquelle j’ai participé avant de me blesser. Donc cette année, la forme est là, c’était l’occasion rêvée de revenir.