Le tribunal administratif déboute la Sepanso en estimant que les prises autorisées ne mettent pas en péril cet oiseau.
C’est une chasse à tout le moins anecdotique. Car ceux qui traquent le grand tétras troquent généralement leur fusil contre l’appareil photo. Le bel oiseau qui niche dans les vallées pyrénéennes a de beaux jours à tirer, révérence parler!. Et les chasseurs récoltent les fruits d’un travail opiniâtre pour permettre à l’espèce de prospérer. En clair, quand le prélèvement d’une espèce est autorisée, ça veut dire que celle-ci n’est pas en péril. Pas pour tout le monde toutefois.
Les écologistes de la Sépanso, par une requête du 18 novembre 2008, volaient en effet dans les plumes de l’arrêté préfectoral autorisant, à la demande de la fédération, trois prises de coq de bruyère dans une période allant du 21 septembre au 12 octobre.