La chronique de JPB : La vérité sur le sexe des anges

 

Première journée de beau temps et me voilà pris à la maison sans espoir de pouvoir toucher au caillou.


 J’ai une excellente raison : l’anniversaire de ma mère. Je suis donc allé déjeuner avec elle ce matin.


J’ai une moins bonne raison : je me suis fait attrapé par Gère Mène ce midi … la maladie du paillis, une affliction saisonnière qui la frappe à chaque printemps et qui m’oblige, pour conserver une certaine paix dans la cabane, à faire de nombreux va et vient au Jardin Dépôt.


J’y ai passé l’après midi…


 


Que je peux être tanné de cette météo!


Vivement le réchauffement climatique. Vivement la semaine de quatre jours.


Et en prime, je viens de commencer un certificat universitaire qui fait que mes soirées sont occupées.


 


Heureusement, il me reste la lecture.


Et Eroscalade 2010 m’a fait passer quelques bons moments cette année : nous avons reçu un nombre de textes record.


Preuve s’il en est que l’art de la rédaction n’est pas mort. Et que la libido a de beaux jours devant elle.


 


Je tiens à remercier les auteurs qui nous ont fait parvenir leurs textes. Il est par ailleurs regrettable que nous ayons à déplorer la disparition d’Aurore Delahaye, victime de la Montagne Assassine : cette fois, le Canigou.  Aurore avait une plume incroyable et un amour inconditionnel de la montagne.


Son texte, très joli, est hors compétition.


Je vous engage à le lire ou à le relire.


 


Maintenant, pour les gagnants. Et bien vous pourrez voter en ligne pour votre texte favori dans quelques jours. Vous aurez trois semaines pour choisir le gagnant.


De mon coté, le ‘’comité de lecture » sélectionnera un texte primé.


 


Les deux gagnants – celui du comité et celui du public – recevront les prix annoncés par ‘’JeGrimpe.com » .


 


 


  


Ah oui! Vous savez, ma nouvelle paire de ski?


Et bien je m’en suis acheté une deuxième : des Blizzard Zéro X 201cm . Ils me serviront dans la poudreuse. Ça devrait faire prendre leur trou aux parabolistes : après s’être fait dépasser sur le dur par des 212cm montés en télémark, ils vont se faire enneiger par des 201 montés en télémark et skiés en alpin.


Si seulement c’était si facile en escalade!


 


J’ai maintenant la certitude que les ponts sont coupés entre la falaise et la salle. Tels des plaques tectoniques, nous nous éloignons vers nos destins respectifs. Et ce n’est pas la presse de montagne qui va faire le pont pour la bonne raison que la presse de montagne n’a jamais su par quel bout attraper le marché des salles d’escalade.


Les manufacturiers de matériel spécialisé non plus.


 


Il y a donc une place à prendre pour quelqu’un d’intelligent et dynamique.


 Je ne possède pas ces qualités sinon je serais le premier à me lancer dans l’aventure. Et de toute façon, je ne fréquente pas les salles – tout simplement parce qu’on ne veut plus me laisser entrer. Une honte considérant le niveau des voies que j’y construisais.


 


Le sexe des anges et l’escalade…


Vous savez que j`ai déjà équipé une voie qui se nommait ‘’Le Sexe des Anges »?


Une voie à trous, bidoigts en majorité.


Maintenant j’ai des doutes… je suis à lire ‘’Les métamorphoses du gras », une histoire de l’obésité par un monsieur qui se nomme Vigarello. Or la plupart des anges que je rencontre lors de mes sorties dromomaniaques – la dromomanie étant une affliction qui vous fait marcher sans vous arrêter et Gère Mène est témoin que je suis devenu dromomane il y a quelques années – bref, tous ces supposés anges ressemblent plutôt à des cétacés en goguette.  Or les cétacés ne grimpent pas et personne ne songe à grimper un cétacé.


Le monde a bien changé en vingt ans : à trop twitter, on se fait des fessiers!


Quitte ensuite à les photoshopper…


 


Je suis à penser à un concours de photos en escalade : les anges les plus sexy surprises dans leur milieu naturel. La falaise ou la salle, c’est selon les anges.


Je vais approfondir le concept et je vous en reparle.


Mais certainement pas de photoshop permis : le naturel doit revenir au galop.


 


Je vous laisse, éreinté d’avoir transporté tous ces sacs de paillis de cèdre, de paillis forestier, de paillis d’écorce de pin et de paillis de noix de coco. Je suis mûr pour un verre de paillet!


 

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