L’ancien refuge du Pelvoux, situé juste à côté de l’actuel, ouvre ses portes. Avec des pièces de musée qui parlent de l’histoire locale de l’alpinisme. Sous la conduite du gardien, on peut le visiter… et même y dormir.
‘Les gens, ça les fait rêver !’
Deux à trois fois par jour, Nicolas Chaud, le gardien du refuge du Pelvoux devient guide de musée… dans le refuge Lemercier, situé juste à côté.
Cet ancien refuge de bois a été aménagé avec des bas flancs et ‘décoré’ avec des objets qui rappellent l’histoire de l’alpinisme. D’anciennes chaussures de montagne, une vraie corde ‘d’époque’, une lanterne, un poêle, une carte ancienne, des récits d’ascension… Une ambiance qui rappelle l’épopée de l’alpinisme dans ce secteur des Écrins.
Restauré en 1997, sous la houlette de Louis Chiorino et une équipe de compagnon du devoir, le vieux refuge Lemercier servait surtout de lieu de stockage…
‘Quand je suis arrivé, en 2004, je l’ai organisé pour loger le personnel. Mais je trouvais vraiment trop triste que ce refuge ne soit pas vraiment valorisé’ explique Nicolas Chaud