La Patrouille des Glaciers est suspendue aux caprices du ciel

La 17e édition doit voir s’élancer les trios les plus téméraires ce vendredi soir. Mais la météo, incertaine, fait planer le doute.

Qu’ils soient pros ou populaires, qu’ils consacrent tout leur temps à leur sport ou qu’ils n’aient gravi «que» quelque 4000 m en guise de préparation, vient à eux ce week-end le goût du défi. Du même défi. De l’insensé, presque, puisqu’ils seront près de 5000 au total à avoir pris, entre mardi et ce vendredi soir, le départ de la Patrouille des Glaciers. Et lorsque l’on s’élance à l’assaut d’une telle épreuve, ce sont non seulement septante-trois ans d’histoire qui vous contemplent, mais également des heures d’efforts qui vous attendent.

Il faut dire que la «PdG» reste un mythe du ski-alpinisme, qui exige une bonne dose de culot mais aussi une certaine lucidité. Beaucoup de lucidité, même. Ces deux ingrédients s’avèrent essentiels pour pouvoir aller au bout du parcours menant de Zermatt à Verbier sous l’œil du majestueux Cervin et par-delà le col de Riedmatten et le couloir de la Rosablanche. Songez en effet – et on a connu menu plus digeste – que ce sont, pour les plus téméraires, 54 kilomètres et 4000 m de dénivellation positive qui sont proposés. Si tant est que, pour les participants censés s’élancer ce vendredi soir à 22 h, la météo ne vienne pas brouiller les… pistes.

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