Supatra Sasuphan a marqué les esprits en 2010 lorsqu’elle est entrée dans le Livre Guinness des records en tant que « la fille la plus poilue du monde ». Atteinte du syndrome d’Ambras, une maladie génétique extrêmement rare provoquant une pilosité excessive sur tout le corps et le visage, elle a su faire de sa différence une force. Aujourd’hui, la jeune femme a choisi d’évoluer en prenant une décision surprenante.
Un parcours inspirant malgré la maladie
Le syndrome d’Ambras est une condition très peu répandue : depuis le XVIe siècle, seuls une cinquantaine de cas ont été recensés dans le monde. Cette maladie ne dispose d’aucun traitement définitif, ce qui signifie que ceux qui en sont atteints doivent apprendre à vivre avec leur apparence.
Pour Supatra, cela n’a jamais été un obstacle. Malgré les regards parfois curieux, elle a toujours affirmé sa singularité avec fierté. Enfant, elle expliquait avec une étonnante maturité :
« Je ne me sens pas différente des autres et j’ai beaucoup d’amis à l’école. Être aussi poilue me rend spéciale. »
Son attitude positive et son confiance en elle lui ont permis d’être acceptée par son entourage et de grandir sans complexe.
Une décision marquante pour une occasion spéciale

Si Supatra a longtemps assumé sa pilosité, elle a surpris ses proches et ses abonnés en publiant une photo inattendue sur les réseaux sociaux. Sur le cliché, son visage apparaissait totalement rasé, ne laissant visibles que ses cheveux naturels.
Cette transformation n’était pas anodine : elle s’était rasé le visage pour son mariage. Un moment important qui symbolisait un nouveau chapitre de sa vie, où elle a choisi d’adopter un nouveau regard sur son apparence.
Aujourd’hui âgée de 23 ans, Supatra suit un traitement pour atténuer sa pilosité et continue de se raser régulièrement lorsque ses poils deviennent trop longs.
Une leçon de résilience et d’acceptation de soi
L’histoire de Supatra est une véritable source d’inspiration. Son parcours rappelle que la différence ne doit jamais être un frein, mais peut au contraire devenir une force. À travers son évolution, elle prouve que chacun peut choisir comment se réapproprier son image, sans renier ce qui fait son unicité.