Le désenclavement de la Cerdagne et du Capcir dépend de l’Andorre dans les Pyrénées

Tout comme le TGV dans les plaines, la possibilité d’une autoroute pyrénéenne et européenne, traversant la Cerdagne, devient de plus en plus réelle. Cet axe, revendiqué jusqu’à présent par des élus de ‘province’, est désormais porté par l’Etat andorran, dans un changement d’échelle considérable.

Pendant que les plaines littorales organisent la réception de la Ligne à Grande Vitesse, la montagne imagine son avenir, sans TGV, mais avec une autoroute. Sérieusement envisagé depuis 2008, le projet d’axe E9, qui joindrait Barcelone à Toulouse en empruntant la Cerdagne, est remis sur le tapis. L’intérêt de cette liaison serait direct pour les habitants des régions de Cerdagne et du Capcir, équidistantes des deux villes. Celles-ci se trouveraient désenclavées, non pas pas l’Est, c’est à dire vers Prades, Perpignan le Roussillon, mais vers le Nord et le Sud. Le 14 décembre, 92 élus des deux secteurs de la Cerdagne, d’Andorre et du département de l’Ariège, ont signé à Andorre-la-vieille une ‘Déclaration commune d’Andorre’ pour l’axe ‘stratégique’ E9, selon le terme employé à cette date. Le chef du gouvernement socialiste andorran, Jaume Bartumeu, a lancé à cette occasion un groupe de travail permanent. Cette avancée est importante, car la future autoroute, jusqu’à présent voulue par des élus reculés, est désormais revendiquée par un Etat.

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Photo : Jaume Bartumeu, chef du Gouvernement d’Andorre © Gouvernement d’Andorre

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