Quatorze mois après l’affaire Franck Michel (lire ci-contre), les anti-loups ont rangé les griffes, au Petit-Bornand… Mais le ciel est toujours aussi chargé, et prêt à virer à l’orage.
Car si l’animal a été inquiété depuis par des tirs d’effarouchement, et même de prélèvement, il est aussi resté « inquiétant », pour les éleveurs et les chasseurs.
« Les loups sont moins nombreux aujourd’hui », observe le vice-président de l’association communale de chasse, Roland Ballanfat. « Mais ils continuent de faire des dégâts (lire ci-contre, NDLR), et de s’approcher des maisons. »
Le 12 février dernier, un an jour pour jour après le coup de sang de Franck Michel, la carcasse d’une biche de 18 mois a d’ailleurs été retrouvée, à deux pas d’une exploitation agricole du village (1).