En Lozère, une association d’éleveurs de moutons a déposé un recours devant le Conseil d’État contre trois arrêtés du « plan loup » 2013-2017. Explications.
QUEL EST L’ÉTAT DES LIEUX ?
Dévoilé en février, le « plan loup » 2013-2017 a été signé par les ministères de l’écologie et de l’agriculture. Ce plan encadre la protection du loup, animal protégé par la Convention de Berne (1979) et la directive européenne Habitats, mais prévoit les conditions permettant d’en abattre, dans certaines zones, en cas de menaces avérées pour les troupeaux d’ovins.
L’un des arrêtés fixe à 24 le nombre maximum de loups dont la destruction pourra être autorisée durant la première année (2013-2014). En 2012-2013, onze canidés sauvages ont été tués, sept entre 2008 et 2012. Aujourd’hui, 24 loups correspondent à 10 % d’une population totale estimée à 250 animaux, un nombre qui, pour plusieurs biologistes de la faune sauvage, est suffisant pour maintenir un groupe viable, génétiquement varié et non consanguin.