Dans quelques dizaines d’années, lorsque les skieurs d’aujourd’hui raconteront à leurs enfants ou petits-enfants leurs vacances à la neige, ceux-ci les regarderont probablement avec des yeux émerveillés… mais sans espoir d’en faire autant. La réduction de la couverture neigeuse des stations de sports d’hiver d’ici la fin du siècle risque en effet d’atteindre des proportions suffisantes pour modifier totalement les paysages alpins et leur activité économique saisonnière. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée par des chercheurs suisses de l’institut de recherche sur la neige et les avalanches (SLF) et de l’école polytechnique de Lausanne, publiée dans « The Cryosphere« , une revue de l’union européenne de géophysique.