Les gendarmes du PGHM d’Oloron, les anges gardiens de la montagne des Pyrénées-Atlantiques

‘Allô, ici le Codis, j’ai une randonneuse qui a fait un malaise sur le chemin de la Rhune, je vous mets en relation avec la victime’. Chef des opérations de secours (COS) ce vendredi, le maréchal des logis chef Christian Gaston prend l’appel.
 
Il se fait préciser par le mari de la victime, l’état de son épouse, le lieu exact où ils sont. Une conférence s’instaure avec le Samu, le pilote d’hélicoptère basé à Bayonne pour préciser l’intervention. ’50 % d’un secours, c’est la qualité de l’alerte’ explique son collègue, l’adjudant Patrick Legendre.

Basé à St-Pé d’Oloron depuis 1981 dans une ancienne ferme, le Peloton de gendarmerie de haute montagne veille sur la sécurité des randonneurs et autres pyrénéistes. Ils sont quatorze à effectuer ces missions de secours forts d’une formation très pointue.
 
‘La formation se fait au centre national d’instruction de ski et d’alpinisme de la gendarmerie à Chamonix (CNISAG)’ précise le lieutenant Sébastien Grandclément, à la tête du PGHM depuis le 1er août. ‘La première étape est un certificat élémentaire de montagne où l’on apprend le B-A-BA de l’alpinisme. Une formation plus poussée prépare au diplôme de qualification technique montagne. Puis suit un nouveau cursus propre au secours montagne’ énumère l’officier.

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