Alors qu’en France il nous est expliqué par les associations environnementalistes qu’une cohabitation entre la présence du loup et les activités humaines sont possibles, il semble, selon un article de ‘Radio Canada’ du 2 mars dernier, qu’une trop grande proximité avec ce grand prédateur soit inquiétante.
L’article précise : «Des mises en garde contre la présence de loups ont été affichées au club de ski de fond de Whitehorse après que plusieurs skieurs eurent signalé des rencontres inquiétantes avec ces bêtes ». Et il est précisé que : « Un skieur a aperçu deux loups qui ne sont pas partis à son arrivée et une autre skieuse a vu un loup la suivre pendant environ deux kilomètres. »
Le gérant des pistes, Mike Gladish affirme que : « c’est la première fois que des avertissements concernant les loups sont affichés, mais il souligne qu’ils ne sont pas vraiment différents des autres conseils de sécurité ».
Rappelons que dans les Alpes, en France comme en Italie, des loups ont déjà été vus dans les villages. Même chose dans les Asturies en Espagne. On se souvient du scandale qu’avait généré le tir d’un loup au Petit Bornand par un chasseur excédé de voir des loups à proximité des habitations.
La Fédération des Acteurs Ruraux (FAR) que nous avons contacté précise : « Les intégristes de l’environnement nous expliqueront que les loups sont un argument primordiale pour le tourisme… Pourtant nous ne pensons pas que cela incite les skieurs a ce rendre sur les pistes de cette station ni à promouvoir la réputation de ce massif… Le silence des professionnels du tourisme français pose question sur l’avenir ? Attendent-ils que le problème se pose pour tenter de faire de la communication en essayant de limiter l’impact ? »