Les autorités se tournent uniquement vers les Pyrénées-Atlantiques et accessoirement les Hautes-Pyrénées lorsqu’il s’agit d’attaquent de vautours fauves sur des animaux vivants. Erreur ! La problématique concerne toutes les Pyrénées françaises et espagnoles mais aussi les Alpes et jusqu’en Suisse. Les faits sont décrits depuis le 19ème siècle. Mais difficile de le faire comprendre autant aux pouvoirs publics qu’à des organisations naturalistes sectaires.
Prédateur ou charognard ?
Officiellement, le vautour fauve n’est pas un prédateur mais un charognard qui nettoie la montagne des animaux morts. C’est aussi un rapace protégé en raison de son petit effectif. Foutaise ! Il suffit de voir le nombre de vautours qui s’abattent sur des bêtes mortes et connaître la durée d’existence du cadavre d’une brebis qui vient de mourir. Juste quelques heures. Si l’effectif des vautours fauves étaient faibles, nous n’en verrions pas autant qui, manifestement, manquent de nourriture dans le milieu naturel…..
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Les syndicats montent au front !
Hervé Péloffi, Président de la FDSEA demande «des moyens pour réguler et non pour éradiquer l’espèce ». C’est clair. Et il poursuit : «Aujourd’hui on n’a même pas prévu d’indemnisations pour les éleveurs, qu’on les autorise au moins à procéder à cette régulation ». Une revendication qui n’est pas nouvelle et qui a déjà fait l’objet de plusieurs réunions entre FNO (Fédération Nationale Ovine) et FNSEA au même titre que contre l’ours et le loup.
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