Les vautours s’attaquent au corps d’une accidentée en montagne dans les Pyrénées-Atlantiques

Alors qu’elle faisait une randonnée avec son mari et un ami, le dimanche 14 avril dernier, une personne originaire de Cambo les Bains dans les Pyrénées-Atlantiques, a dévissé sur une pente de neige d’environ 400 m sur le secteur de la Pista sur la commune de Larrau.

Après quelques difficultés pour disposer d’une connexion téléphonique, les gendarmes du PGHM d’Oloron était héliportés sur les lieux environ 30 mn plus tard.

Un constat effroyable

Pas facile de retrouver la victime. Déjà il ne restait plus rien. Selon une source proche de cette affaire, les vautours étaient sur les lieux avant les secouristes. Il ne restait de la malheureuse victime que les fémurs, le bassin, la colonne vertébrale et la boite crânienne. Détails morbides mais significatif du comportement des vautours. La question qui reste dans les esprits de quelques habitants de Larrau que nous avons pu joindre : « sommes nous sûr que la personne était décédé avant l’arrivée des vautours ». Et de rappeler : « On se moque de nous lorsqu’on parles des problèmes de vautours… » A force d’être moqué, plus personne n’ose témoigner.

Une information frappée par la discrétion ou le secret.

Contacté par nos soins, à la mairie de Larrau on s’étonne. Un accident qui a eu lieu le 14 avril, le maire n’a été informé officiellement que le 25 avril par la gendarmerie de Mauléon sous la pression de la rumeur. Le maire, Sébastien Uturiague, n’a pu obtenir des explications que le 29 avril. Pourquoi un tel délai ? Des messages de la gendarmerie auraient été laissé sur le portable du maire qui dit ne rien avoir reçu. Une chose est certaine, le décès n’a pas été enregistré à la mairie de Larrau le 14 avril.

Une situation qui n’est pas nouvelle

Plusieurs témoignages de randonneurs et bergers faisant état de comportements inquiétants des vautours à leur égard, les attaques de bêtes vivant toujours niées par la LPO et les bien pensants de l’écologie font qu’il n’est pas politiquement correct de critiquer les vautours fauves.

Un accident survenu le 7 octobre 2012 à l’Ossau, où le corps de l’accidenté a été véritablement envahi par les vautours avant l’arrivée des secouristes, n’a pas été jugé anormal par les tenant de la deep écology.

D’autres témoignages restés sous silence officiel pourrait également inquiéter le bon peuple pour lesquels le vautour est l’allié du berger en étant un équarrisseur naturel et gratuit. Pourquoi se taire et cacher la vérité en ne le déclarant pas également concurrent gratuit des pompes funèbres ?

Et on élève des vautours fauves.

Non satisfaits de situations dramatiques liées au surnombre de rapaces par rapport à la capacité naturelle de l’environnement à fournir la nourriture nécessaire, les défenseurs des animaux organisent un véritable élevage. Dans les Pyrénées, ce sont des placettes d’équarrissage, à vocation manifestement plus commerciale qu’écologique, dans le Vercors c’est carrément des élevages en volière en vue de relâcher des bêtes. Et sans parler des « cliniques » de soins… pour le cas où il n’y aurait pas assez de vautour, mieux vaut les soigner et ne pas laisser faire la nature.

Aujourd’hui, nous sommes bien obligés de constater qu’un blessé abandonné seul et sans défense, prend des risques, qu’en cas de décès, il n’est pas sûr que votre cadavre soit retrouvé, que vous pouvez terminer en casse croûte pour un animal quelconque, qu’il n’est pas certain de pouvoir faire la sieste tranquille sur une prairie de montagne et que même si le chemin est bien entretenu et bine balisé vous vivez risquez dans la nature montagnarde quelque soit le massif. L’humain ne vaut pas plus qu’un mouton.

Laisser un commentaire

12 + dix =