« L’Everest est devenu une boîte à fric »

Après l‘avalanche – ou plutôt la chute de sérac – qui a tué seize d’entre eux sur le flanc népalais de l’Everest, vendredi 18 avril, les porteurs d’altitude ont annoncé qu’ils renonçaient à toute ascension du plus haut sommet du monde cette saison(avril-mai). Sans ceux que l’on appelle les sherpas – la majorité appartient effectivement à l’éthnie népalaise des Sherpa, mais certains porteurs d’altitude peuvent être Tamang, Gurung, ou Chhetri par exemple –, pour préparer la voie (échelles, cordes, etc.) menant du camp de base au sommet, et pour porterbagages et bouteilles d’oxygène, le toit du monde n’est plus accessible qu’aux alpinistes professionnels.

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Le gouvernement népalais, affolé de voir les grandes agences occidentalesannuler leurs expéditions les unes après les autres, a dépêché sur place une délégation chargée de négocier avec les sherpas et de trouver un terrain d’entente afin que la saison puisse malgré tout se dérouler normalement. Deux objectifs motivent la « grève » des sherpas : honorer la mémoire des seize disparus, etprofiter de cette occasion tragique pour obtenir de meilleures conditions de travail, notamment financières.

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