Le comité loup restreint composé des représentants du monde agricole, d’éleveurs, de représentants d’associations de protection de l’environnement et de la sous-préfète de Barcelonnette Sylvie Espécier, s’est réuni hier en préfecture. Un arrêté ministériel devrait être signé pour un deuxième protocole relatif aux tirs de défense, plus assoupli.
En effet, jusqu’alors, « les compteurs étaient remis à zéro chaque année », explique Francis Solda, président du Centre d’étude et de réalisations pastorales Alpes-Méditerrannée (Cerpam). « Les éleveurs qui avaient subi des attaques ne pouvaient pas les comptabiliser d’une année sur l’autre pour prétendre à un tir de défense. » Désormais les chiffres de l’année 2010 comptent et, ce ne sont pas moins de 61 candidats éleveurs individuels ou en groupement qui peuvent prétendre à des tirs de défense, « sous réserve de remplir toutes les conditions requises ».