Alors que depuis 20 ans les associations de protection de la nature ainsi que les pouvoirs publics nous expliquent que tout se passe bien en Espagne notamment dans les Cantabriques, la réalité est en fait très différente. Les conflits existent depuis très longtemps, qu’il s’agisse de la présence de l’ours ou du loup. Déjà en août 2002, le manifeste des bergers des Picos de Europa est là pour témoigner de l’opposition des bergers à la présence de ce prédateur. Les propos tenus sur Facebook sont pratiquement les mêmes que ceux du côté français. Les rapports auprès de la Direction Générale de l’Ecologie de la Commission Européenne montrent, eux aussi, d’une réelle opposition à cette présence et à une éventuelle cohabitation dont il est reconnue qu’elle est impossible.
Mais, aveuglés par leur idéologie du tout sauvage, les défenseurs des grands prédateurs carnivores continuent à nier cette réalité et s’enferment dans un mensonge permanent.
Les positions se radicalisent
Samedi 15 juin, dans les Asturies, le ton monte d’un cran et les positions se radicalisent. En effet, depuis le mois de mai il y a des « attaques incessantes des loups sur tous les cheptels, ovins, caprins, bovins, équins, y compris dans des zones jusque-là épargnées » nous rapporte Bruno Besche Commenge. Deux de ses amis asturiens viennent de lui faire parvenir « un message accompagné de photos ». L’objet du message : « Bergers de nouveau en lutte ». Il est précisé : « À partir d’aujourd’hui et jusqu’au bout de nos forces nous redescendons dans la rue en lutte contre les politiques ».
Selon Bruno Besche Commenge : « La direction du Parc National et la Conseillère à l’Agriculture et l’Élevage étaient directement visées ».