Marc Batard : un nouveau sprint sur l’Everest en 2022

L’alpiniste de 66 ans se lance un nouveau défi. Il veut remonter sur le toit du monde sans oxygène.

À 23 ans, l’homme gravit son premier 8.000 m sans oxygène. Le 26 septembre 1988, il rentre dans l’histoire avec le record de l’ascension en solitaire de l’Everest sans oxygène en 22 heures et 29 minutes. Et y gagne un surnom : le sprinteur de l’Everest.

Mais depuis plus de 20 ans, Marc Batard a mis de la distance avec la montagne pour retrouver la peinture, sa passion première. «Je n’ai pas l’ivresse des cimes. J’ai habité pendant sept ans à Paris, j’ai adoré » dit-il à La Dépêche.

A 70 ans sur l’Everest sans oxygène

Pourtant il vient de se proposer de réaliser un nouveau défi. Il y a un peu plus d’un an, il a proposé à son mari brésilien de l’amener sur le toit du monde pour ses 70 ans sans oxygène.

« Un projet qui a du sens car je veux me servir de cette symbolique (nouveau record) pour concrétiser la création d’une école de guide de très haute-montagne au Népal. Ce qui me plaît, c’est la transmission. Entre un vieux montagnard et ses jeunes équipiers de cordée (Tahar Manai, 29 ans et Pasang Nuru Sherpa, 43 ans), et ce que va apporter cette école. »

Le sprinteur de l’Everest doit collecter 800 000 euros sur les quatre années à venir pour mener à bien son projet.

« Une personne sportive peut très bien grimper l’Everest sans entraînement particulier »

« Malgré ce que nous montrent les médias, la montagne n’est pas que dangereuse. Une personne sportive peut très bien grimper l’Everest sans entraînement particulier » affirme t-il quand on l’interroge sur la prise de risque induite par son âge dans cette nouvelle aventure. Sans oxygène, en revanche c’est une autre histoire. Moins de 100 personnes l’ont réalisé.

Plus d’information sur cette nouvelle aventure de Marc Batard

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