Qu’ils s’agissent des peuples autochtones ou indigènes, des montagnes, des déserts ou des forêts, sont le plus souvent les premiers affectés par les changements climatiques et la pollution. Dans un communiqué du 25 novembre 2015, l’ONG internationale Survival précise :
« Alors que les peuples indigènes font partie des populations les plus affectées par le changement climatique, ils ont largement été exclus des contributions nationales présentées par les Etats participant à la 21e Conférence sur le Climat (COP21). Pourtant, ils sont les meilleurs gardiens de leur environnement naturel et peuvent contribuer à lutter contre le changement climatique grâce à leurs savoirs traditionnels ».
La COP 21 est un domaine réservé à une certaine « élite » triée en fonction de son idéologie pouvant servir les intérêts de quelques grands groupes industriels et financiers.
Selon Survival : « Un rapport récemment publié par l’ONG Rights and Resources Initiative (RRI) a révélé que parmi les gouvernements présents lors de la COP21, peu ont déjà mentionné les droits des peuples indigènes dans leurs politiques environnementales ou de conservation de la nature. De plus, dans leurs contributions pour la Conférence, 26 des 47 pays étudiés n’ont fait aucune référence aux pratiques des peuples indigènes liées à la gestion des terres ».
Pour ce qui est de la montagne, qu’il s’agisse des populations locales des massifs de France, d’Europe, de l’Himalaya, des Andes, de l’Atlas….. Aucune n’a été sollicitée pour donner son avis. Pire encore. Toutes les associations dites « de protection de la nature » qui, au niveau national franco-français ont organisées des conférences et rencontre sur les conséquences du climat sur la montagne, ont exclu les populations vivant en et de la montagne telles que les éleveurs.
Normal, puisque là aussi, et avec la complicité des associations, tout est organisé pour capter les territoires au profit du grand business financier de la compensation carbone et écologique.