En montagne comme partout, l’homme est à la fois élément et acteur de biodiversité. Mais loin d’en être ce parasite que certains extrémistes jugeraient presque en trop (c’est le sujet du récent roman de J.Ch. Ruffin « Dans le jardin d’Adam »), il y est un créateur, très souvent ignoré.
C’est lui, pourtant, que la FAO place au centre de sa réflexion dans son programme « Aménagement durable des montagnes ». La note d’information publiée dans le cadre de sa « Journée internationale de la montagne » du 11 /12/2006, indiquait :
« Les montagnes sont des réservoirs de diversité biologique mondiale. Elles soutiennent un quart de la diversité biologique terrestre et abritent environ la moitié des points chauds de la biodiversité mondiale. Cette biodiversité procure des moyens d’existence aux populations des montagnes et fournit des services de base issus des écosystèmes tels que l’eau douce, le bois, les plantes médicinales et un espace de loisir pour les habitants des plaines environnantes de plus en plus urbanisées. »